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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 14:27
GWEN-PESTEL- EUSKAL-TRAIL- "CHRONIQUE-D'UN-TRAIL-AVORTE...."

Mon histoire avec le trail débute en l'an de grâce 2014. Depuis Janvier, je suis les séances à la minute près sur le blog de Coach Ki pour préparer les 1000 Marches. Je découvre les charmes des escaliers, mais surtout l'enchaînement de 5 séances hebdomadaires. C'est décidé je veux rejoindre l'EPA. Le club a l'air sympa, les récits des "Tauliers" me fascinent et Nico finit de me convaincre.

 J'envoie alors un message à Coach Ki via son blog: " Monsieur Christian, je souhaiterais rejoindre votre écurie d'entraînement, je suis un cheval sérieux, docile et appliqué... " et il me propose de le recontacter à la rentrée des classes pour quelques séances d'essai, celles-ci se déroulent à Givray. L'accueil est des plus chaleureux, Coach Ki est déjà aux petits soins sur son VTT grinçant. J'attend son verdict, c'est bon. Voyant en moi un diamant brut de la course à pied aux multiples facettes , il me fait signer 2+1 ( 2 ans de contrat et une année reconductible ) mon agent négocie les droits d'image et c'est parti mon kiki...

GWEN-PESTEL- EUSKAL-TRAIL- "CHRONIQUE-D'UN-TRAIL-AVORTE...."

Saintélyon 72 km : c'est le premier grand format de ma carrière. Je n'ai jamais couru plus de 42,195 km... Ça tombe bien nous sommes 5 du club à participer à cette course nocturne : Cédric, le fantasque Régis , l'enfant du Marais Pierre et enfin "l'irrévérencieux" et irremplaçable JPBH. Coach Ki nous concocte une "prépa" aux petits oignons, c'est la découverte du Bois de Saint-Pierre en long en large, des "copains" (qu'il faut toujours aller chercher quand on finit dans les premiers) et des récits dominicaux de JPBH, la saison est lancée. Globalement, cette première expérience sera une réussite malgré un petit coup de mou sur la fin, je boucle la distance en 10h02, je peux enfin troquer mon tee-shirt de Starter contre celui d'un Finisher.
C'est ici que je découvre que je suis atteint de la maladie du trailer. Le fameux : "ça, c'est fait , maintenant que vais-je pouvoir faire ???". Y'a pas de traitement, faut simplement le faire. Je regarde donc attentivement la programmation officielle du club destinée à préparer la Diagonale des fous en Octobre 2015. En ce qui me concerne, le Grand Raid, ça sera pour plus tard, en revanche l'Euskal trail retient mon attention. J'adore cette région, les paysages sont magnifiques et puis surtout, 40 coureurs EPA sont initialement prévus pour conquérir les crêtes du Pays Basque. Alors je me jette à l'eau, j'appelle Coach ki et Nico. Ils ne sont pas surpris, me donnent déjà les premiers conseils et me conforte dans mon projet. A partir de ce jour, le 23 Janvier 2015, je suis déterminé, les sages ont validé mon ambition.

Ma préparation va prendre forme et passera par la case "Trail des Piqueurs" et là j'avoue que c'est la désillusion. Me sentant pousser des ailes, je passe la seconde puis la troisième et là c'est la sanction... Les conditions météo ne sont pas au rendez-vous ( un avant goût de l'Euskal... ), je n'avance plus, je crampe souvent, "ça me gave ... et dire que je vais devoir parcourir 133 km dans 2 mois avec 8000 m de d+" Heureusement Olivier et Wilfrid me prennent sous leurs ailes, me réconfortent "On va finir tous les trois!!! me répètent-ils inlassablement, je découvre la solidarité du trailer et la gestion de course :" Qui veut aller loin doit ménager sa monture ". L'heure est au bilan, comme un match de poule perdu avant la finale...il faut tirer les enseignements de cette déconvenue pour rebondir.
Règle 1 : suivre le plan d'entraînement... Ne surtout pas en rajouter sauf si c'est bénéfique (gainage, musculation...)
Règle 2 : anticiper et préparer les incontournables : la tenue, l'hydratation et l'alimentation.
Règle 3 : adopter la stratégie du Dauphin et non celle du requin...Si vous pouvez être un Dauquin, tant mieux.
Règle 4 : écouter son corps pour ne pas forcer et savoir parler à la douleur ou à ces petites voix qui vous somment d'arrêter.
Règle 5 : prendre du plaisir.
Enfin quitte à passer pour un âne, poser les questions les plus simples à qui bon vous semble et être à l'écoute.
Après 15 jours de récupération, la prépa Euskal peut enfin commencer : Je suis prêt, j'ai reçu le plan d'entraînement, c'est du costaud, mais plus rien ne m'effraie maintenant. A chaque séance passée avec le groupe, j'apprend des choses aussi bien sur le plan "teque nique que que sur le plan taque tique ". Je reçois une leçon particulière de Didier sur l'utilisation des bâtons, une sur l'hydratation par Maître Gilles et Cédric. Enfin, un cours personnalisé sur le "fameux bâchage" par Coach Ki et Vincent : ne jamais rendre son dossard dans l'urgence. Il faut se poser, se requinquer et le plus souvent la machine repart. Ce seront aussi les derniers mots de Cédric dans la montée des escaliers du centre aéré : "surtout ne rends pas ton dossard". Ça sera ma dernière séance avant l'ultra, je coupe dix jours avant le départ de notre épopée. Je suis gonflé à bloc mais quelque chose m'obsède et laisse place au doute : ces fameuses barrières horaires. Elles sont soi disant faites pour être franchies par le plus grand nombre, mais pour moi c'est l'inconnue.
 

GWEN-PESTEL- EUSKAL-TRAIL- "CHRONIQUE-D'UN-TRAIL-AVORTE...."

Euskal trail 133 km.
Jeudi 14 mai, c'est le grand départ. Je suis à 9h30 pétantes chez Gilles. Gillou c'est le couteau suisse, il a tout prévu, même de conduire. De la bouteille de pif et du bon en plus, au gatosport et à la seringue eosinée pour ampoules, c'est l'épicerie fine du trailer dans ses sacs. Le compex dernier cri trône au milieu des 7 paires de chaussettes et des paires de semelle. Il a même penser à la musique de l'UTMB, histoire de faire monter la pression dans la voiture mais surtout, il a toujours avec lui sa bonne humeur. Brice alias "Rantaplan" et Xavier prennent place dans le carrosse. A côté de ces trois finishers au kilométrage illimité , je me sens tout petit et ils ne vont pas tarder à me le faire comprendre. Celui qui angoisse aurait demandé à sortir de la voiture. Gilles et Xavier s'acharnent et tentent de me déstabiliser, ils me promettent l'enfer. Mais cet humour je l'adore et plus ils me charrient plus je me dis que le jour de la course, ils vont voir de quel bois je me chauffe.

GWEN-PESTEL- EUSKAL-TRAIL- "CHRONIQUE-D'UN-TRAIL-AVORTE...."

Vers 16h30 la délégation EPA se retrouve à Saint Etienne de Baïgorry pour le retrait des dossards. Je laisse mon sac de rechange avec les petites lingettes (merci Cedric) pour la base de vie d'UREPEL, puis c'est le contrôle de la puce. Arrivés au gîte à Saint Jean Pied de Port, nous prenons place dans une petite chambre de 13, c'est sûr ça va sentir le poney et philou nous annonce déjà que la nuit il coupe du bois... M'en fou j'ai prévu les boules Quies. Après un "excellent dîner" local, nous rejoignons nos appartements. Le bataillon prépare son paquetage. A chacun son rituel, les sacs sont préparés avec minutie...je suis déjà dans la course et j'ai hâte d'en découdre avec ces collines Basques. Le lendemain matin, après le Gatosport aux amandes, je quitte le gîte à 05h20 en compagnie de Pakal, Philippe et Stéphane, direction la ligne de départ. Fidèle aux prévisions, il pleut comme Pottok qui pisse, nous sommes déjà trempés, ça promet. Après une vérification sommaire du matériel obligatoire, l'organisation nous invite à rejoindre la ligne de départ...notre heure est arrivée. Désolé Gilles, mais la musique ne me fait pas hérisser le poil, c'est du local et je suis déjà mouillé.

GWEN-PESTEL- EUSKAL-TRAIL- "CHRONIQUE-D'UN-TRAIL-AVORTE...."

La course:
6h00, nous sommes 257 partants sur 289 inscrits. Coup de pétard, les fusées illuminent le ciel, c'est parti... Nous croisons le convoi de bus des binômes, Je suis déjà sur mon rythme et très concentré. Ne pas se laisser griser, adopter une foulée économique...la route est longue.
Nous abordons la montée vers JARA, il pleut toujours et encore, ça sera comme ça jusqu'au dénouement. Je passe bien cette première difficulté, les jambes vont bien...je m'hydrate toutes les dix minutes et je n'oublie surtout pas de m'alimenter toutes les heures ( c'est ça Axelle hein !!! ) en haut de l'ascension un gentil monsieur poinçonne mon dossard en décomposition. Des vents violents s'invitent, je vacille de temps en temps mais je suis "solide sur les appuis". La descente se fait dans la joie et l'allégresse...les voyants sont aux verts, direction Larla mais surtout Iparla.
Après 3h11 de course et 19 km, c'est le 1er ravito, je pointe à la 194 ème place. Très franchement je ne prête aucune attention au classement, j'ai choisi d'aborder la course étape par étape. Avant d'attaquer le fameux goulet d'IPARLA, je prends mon coca, mon eau gazeuse et les fameux TUC...tout ceci me prendra 6'. La montée d'IPARLA se fait sans encombre, en revanche je suis tendu dans la descente. Les rochers sont glissants et certains concurrents chutent devant moi.
Après 5h49 de course et 31 km parcourus c'est le 2ème ravito, je pointe à la 198ème place, mais surtout je passe la 1ère barrière horaire avec 1h30 d'avance. Je suis enfin libéré, je n'ai pas forcé et les messages de JP ne font que conforter mon ressenti.

GWEN-PESTEL- EUSKAL-TRAIL- "CHRONIQUE-D'UN-TRAIL-AVORTE...."

Je poursuis ma quête du graal. Malgré "le temps pourri", je savoure, je suis heureux d'être là...la tête et les jambes vont bien. Ces dernières ont envie d'aller plus vite mais les voix intérieures me ramènent à la raison. Je fais la connaissance d'un local, il va bien "le bougre", je lui emboîte le pas et nous discutons de tout et de rien. Finisher l'année passée, il me confirme qu'arriver à la base de vie en bonne forme, c'est s'assurer une fin de course sereine. Ça me booste, il est quand même du coin et sur ses terrains de jeu, je lui fais confiance.
Après 9h06 de course et 44 km parcourus, j'arrive aux Aldudes, je pointe à la 213ème place, c'est la 2ème barrière horaire, j'ai 2h15 d'avance. Encore une fois, je ne m'attarde pas trop dans ce gymnase bruyant. Coca, eau gazeuse, bouillon chaud puis sandwich au pâté, le tout en 6'... La machine est prête à repartir, il me tarde d'arriver à la base de vie UREPEL pour me changer complètement.
Très franchement, cette étape vers UREPEL est galère. Brouillard, pluie, grêle, les conditions climatiques ne s'arrangent pas et la luminosité s'estompe. Je chute plusieurs fois sur les flancs de collines et dans les descentes. Même si vous évitez les monotraces boueuses, l'herbe est glissante...il faut être bon descendeur voire même bon skieur!!! J'aperçois enfin cette fameuse base de vie.

GWEN-PESTEL- EUSKAL-TRAIL- "CHRONIQUE-D'UN-TRAIL-AVORTE...."

Après 15h09 de course et 72 km parcourus, je pointe à la 154ème place, j'ai 4h15 d'avance sur la fameuse barrière horaire. L'accueil des bénévoles est réconfortant et bienveillant. On m'apporte mon sac, je me change intégralement et je me pose sur un lit de camp pour me faire masser. Le masseur est épaté par la fraîcheur de mes cuisses. En revanche j'ai un peu mal sous le pied droit qui a bien macéré . Une charmante podologue m'ausculte : c'est une ampoule sous cutanée. Seringue, éosine puis Nok, le tour est joué . Autour de moi, les visages sont marqués, les couvertures de survie fleurissent, certains ne repartiront pas. A cet instant, je reçois un sms de Nico: "Prends le temps de te requinquer sans te laisser griser par toutes ces places gagnées. La nuit va être longue! N'oublie pas que c'est un combat qui t'attend...On parle de conditions dantesques..." Tous ces messages font du bien, on se sent moins seul. Après m'être fait dorloté, je me dirige au ravito. J'aperçois Philippe et Pakal attablés, ils ont l'air bien. Les bénévoles sont aux petits soins. Je commande une soupe et des pâtes puis je me gave de saucisson...que c'est bon ces plaisirs simples. Maintenant, il ne faut pas traîner, une base de vie peut être un piège qui se referme sans le savoir sur un mental défaillant. Frontale vissée sur la tête, je quitte UREPEL à la 125ème place après un arrêt de 1h30. Philippe, Pakal et moi-même mettons le cap sur Roncevaux.
En tout honnêteté, je suis frais comme un gardon, les jambes et la tête vont bien...mais c'est une autre course qui commence et surtout il fait nuit. La pénombre des sentiers n'altère en rien notre motivation et notre bonne humeur...le trio rigole, on raconte sa vie, on parle de nos enfants et Pakal nous conte sa Diagonale des fous...
Après 1h49 d'ascension, c'est la stupeur, la consternation, l'organisation a neutralisé la course, les conditions météos sont apocalyptiques selon leurs dires, nous sommes stoppés dans notre élan, nous ne repartirons plus. Ma montre indique 18h25 de course, 5500 m de D+ et 87 km parcourus, je suis abattu...eh oui "tout ça pour ça" je ne passerai même pas les 100km. En consultant mon portable, je déroule le film des sms d'encouragements, j'ai Wilfrid puis JP au téléphone, ça me fait du bien de parler. Un 4x4 nous ramène à UREPEL, nous nous restaurons une nouvelle fois en attendant que l'on nous rapatrie sur Saint Etienne de Baïgorri. Stephane nous attend, il est dépité, on l'a arrêté à 11 km de l'arrivée, il était dans le top 10.
Le rideau d'une journée pourtant bien commencée tombe à 3h30.
En début d'après midi nous rejoignons les "copains " à l'arrivée. Nous récupérons notre sac de vie et cette fameuse veste de finisher...ou plutôt de demi-finisher. Notre Stéphane ne s'en remet pas, il espère encore être classé par l'organisation. Il erre comme une âme en peine en claudiquant sur la place du village. Le soleil se montre enfin, les terrasses bondées applaudissent les arrivées des relais. Quant à nous, nous éclusons quelques bières pour retrouver un peu d'ivresse.
A l'heure où j'écris ces lignes, je suis encore sous le coup de la déception, aurais-je passé la ligne??? On ne le saura jamais. Une chose est sûre, j'étais prêt !!! "ce qui ne tue pas rend plus fort"
Merci à ma femme, mes enfant et ma belle maman de m'avoir donné la force de réussir en partie mon objectif. Merci à toi Coach ki pour tes entraînements et ton management. Merci à Nico et JP pour leur suivi live. Merci aux copains de l'EPA, ne changez rien...

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  • Kiki 86
  • FINISHER  : Diagonale des Fous à La Réunion 2002, 2007,1010 et 2012  ou je me classe 1er V3 , 2017, 2021 et 2022 avec ma fille Céline
UTMB : 2008 et 2011 
Marathon des Sables 2010
Objectif : 2023 : Senpereko Trail - Montan'Aspe - Trail des Cathares
Date de naissance : 28/08/1952
  • FINISHER : Diagonale des Fous à La Réunion 2002, 2007,1010 et 2012 ou je me classe 1er V3 , 2017, 2021 et 2022 avec ma fille Céline UTMB : 2008 et 2011 Marathon des Sables 2010 Objectif : 2023 : Senpereko Trail - Montan'Aspe - Trail des Cathares Date de naissance : 28/08/1952

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Roger PASSARD : Professeur d'Education Physique et Responsable de l'ALERTE GRAYLOISE, qui de cancre en sport m' a propulsé en deux ans "Champion Départemental Minime de Cross" à PORT SUR SAÔNE

Jean-Pierre GORGEON : Co-équipier et Entraineur à l'ASPTT POITIERS m'a permis de réaliser :

  • 15'48"70 sur 5000m, le 14/06/1997 lors des Championnats Régionaux à NIORT (45ème Perf Nationale V1et 5ème M45)
  • 33'42"60 sur 10 000m le 31/05/1998 lors des Championnats de France Vétérans sur Piste à LYON PARILLY ( 21ème Perf Nationale V1 et 6ème M45)
  • 2h40'46" au Marathon le 12/10/1997 lors des Championnats de France de Marathon à REIMS (95èm Perf Nationale V1 et 31ème M45)

Jean-Claude FARINEAU : avec qui j'ai partagé depuis 1984, les charges, parfois lourdes de Dirigeant à l'ASPTT POITIERS, puis au PEC à partir de 1999. Grâce à ses entrainements judicieux, je n'ai jamais raté une qualification aux Championnats de France de 10 km

Jean-Paul GOMEZ :
Finaliste Olympique du 10 000m à MONTREAL en 1976 : Bien que ne m'ayant jamais entrainé m'a toujours apporté des conseils éclairés, notamment lorsqu'il entrainait  à mes côtés l'école d'Athlétisme de L'ASPTT