196ème et 2ème M3 en 9h28'58" sur 750 partants et 544 arrivants
PREAMBULE :
En repos forcé mais prévu, pour 2 ou 3 mois, çà m’est l’occasion de revenir par un petit CR sur ‘’LE GRAND TRAIL DU SANCY’’ ma dernière épreuve en catégorie V3
En effet, bien que 8ème année dans cette catégorie, je devrais me retrouver M6 (V6) au 1er novembre avec les nouveaux règlements de la FFA ….. Quel coup derrière les oreilles !!!
Quoiqu’il en soit, pour un retour sur cette épreuve où j’avais terminé 1er M3 et 56ème au scratch en 8h56 en 2012 je suis très satisfait de n’avoir perdu qu’une trentaine de minutes en 7 ans, malgré quelques soucis de santé .
Je m’étais inscrit à cette course dans le but d’obtenir
mon 2ème trail de 85 points, nécessaire pour pouvoir m’inscrire à la Diagonale en 2020. Après le trail de Guérlédan en juin qui s’était relativement bien passé, j’ai senti la forme revenir durant tout l’été. Une assez belle course au trail de Chauvigny fin août confortait cette sensation. C’est donc rassuré et confiant que je prenais la route du Mont Dore en compagnie des copains Daniel et Lulu qui participaient au 19km ! D’autres copains du club devaient également participer ; Audrey sur 19 km, Axelle et Jérôme sur 33km .
Installation à l’auberge de Jeunesse ’’Chalet Le Grand Volcan’’ où nous logeons à chaque séjour au Sancy lors de nos week-ends choc ; Repas traditionnel du samedi , ‘’ une succulente truffade’’ . Pas vraiment dietétique une veille de course , mais en étant raisonnable sur la quantité , çà passe bien !
La course :
Ayant préparé mon sac et tenue de course le soir même , je me levais dimanche à 4h00 sans aucune pression. Petit déjeuner rapide avec mon gâteau sport traditionnel et direction le Mont Dore à 4km !
Vers 5h15, je suis sur la ligne de départ . La veille aux dosssards, on nous avait annoncé très froid en altitude , rafales de vent et grosses intempéries, mais pour l’instant la météo est clémente. Je mets juste un petit coupe vent sans manches et l’imper dans le sac.
Le speacker nous confirme cette météo capricieuses et un point noir , une barrière horaire de déviation pour cause d’orages sera mise à l’intersection de la vallée de Chaudefour (47km) à 12h30 (alors que la barrière du col de la Croix St Robert (40km) est déjà à 12h30 !!! Ce qui durcit considérablement les délais !
A 5h30 , c’est parti pour 5km en côte douce , d’abord sur la route puis sur un large chemin à la sortie du Mont Dores . Dès le 2ème km , je sens que j’ai du mal à me mettre en jambes et l’on me double de tous les côtés. Je temporise, ne voulant pas partir en surrégime et suis tant bien que mal le rythme du peloton . Ensuite la pente se durcit et je me sens mieux jusqu’au 1er sommet ” aux Plaines Brulées à 1480 m d’altitude ‘’. Il faut être très prudent car nous sommes sur des sentes à vaches et les appuis sont très instables. Heureusement j’ai une bonne lampe frontale !
Nous redescendons ensuite jusque à Chamalblanc 16ème km. Beaucoup de monde au ravitaillement ; je ne m’arrête pas ayant suffisamment sur moi et c’est la remontée au rocher de l’aigle avant de redescendre vers La Bourboule . Le sentier est hyper raide et nous descendons en rappel à l’aide de cordes qui se succèdent les unes après les autres ! C’est abrupte mais très sympa !
Nous entamons ensuite l’ascension du Puy Gros, 600m de D+ pour à peine 3km, c’est costaud et c’est long , mais quel panorama sur Le Mont Dore et le Sancy . Pas de problèmes particulier si ce n’est que je me sens un peu juste en montée. Redescente rapide sur ‘’Prends toi Garde ‘ où se situe le 2ème ravito et le pointage au 29ème km. Prévu à 10h30, j’y suis à 9h18, donc tout va bien . Cette fois, je refais le plein d’eau et repars avec 2 tucs et 2 morceaux de St Nectaire que je mange en marchant car nous repartons en côte.
A partir de là, je suis en circuit bien connu, car c’est un parcours que nous utilisons régulièrement lors de nos week-ends ; C’est un avantage !
Longue remontée vers le ‘’col de la Croix Morand ‘’ à 1400m
d’altitude. Le chemin est très agréable, mais je pioche toujours en montée. Je sens que depuis ma reprise au début de l’été, même si la forme est revenue, les séances de montées/descentes du mardi que j’ai évité pour préserver mon aponévrose plantaire, me manquent dans la préparation. Néanmoins je m’accroche en perdant régulièrement des places, que je regagnerai largement dans la partie finale, mais je ne le sais pas encore ! Après le col, çà
remonte au ‘’Puy de la Tache’’ à 1629m, puis au ‘’Rocher de l’angle’’ à 1729m. En connaissant le parcours, je sais à chaque fois que l’ascension repart à nouveau, mais pour ceux qui découvrent, çà casse le moral et je les entends pester !
Je réalise une belle descente jusqu’au ‘’Col de la Croix St Robert’’. C’est mon point fort et je me lâche en choisissant malgré tout mes appuis pour mon souci de pied.
Arrivé au ravitaillement j’accuse le coup, je me suis peut-être un peu trop lâché et j’ai un petit coup de mou. Au pointage 11h17 pour la barrière initiale à 12h30. Ca irait, sauf, qu il ne va pas falloir chômer pour atteindre la barrière non prévue
au Puy des Crebasses ! Heureusement Axelle et Jérôme qui ont couru le 33km la veille sont là . C’est une bonne surprise ! Ils me remplissent mes flasques d’eau, je prends 2 tucs et 2 morceaux de St Nectaire. Pas le temps pour des effusions !
J’attaque la montée du ‘’Roc de Cuzeau’’ d’un bon rythme et là encore, je sais que l’on redescends un peu avant de remonter au ‘’Puy des Crebasses’’ . Grosse pression de ne pas passer et je ne peux me permettre d’échouer, je n’aurais pas mes points pour la Diago ! A cause de la météo, quelle frustration ! Finalement je passe la bifurcation avec 2’ d’avance.
Et cette vallée de Chaudefour, c’est le clou du spectacle !
Quel panorama, j’aurais eu de la peine d’en être privé. Longue descente jusqu’au fond de la vallée. J’ai des ailes et malgré la technicité je remonte quelques concurrents. En bas, il y a un point d’eau et j’en suis fort aise car mes flasques sont presque vides. Je n’ai pas le temps de m’attarder sur le paysage somptueux, d’ailleurs les premières gouttes de pluie arrivent et une remontée de 5km et 650mD+ m’attend. Je sais qu’il me faudra au moins 1h30 de montée pour arriver au Sancy
Les premiers lacets sont difficiles avec de grosses pierres glissantes sur lesquelles il est impossible de courir. Il faut sauter de l’une à l’autre ! Ensuite cà serpente régulièrement en sous bois et je maîtrise parfaitement cette montée. En haut, en sortant du bois, çà se corse et là, il faut du mental, on aperçoit au loin, mais très loin le sommet du téléphérique du Puy de la perdrix vers le col du Fer
rand où l’on va passer. La pluie se met à tomber, le vent s’intensifie. J’ai une bonne allure et je retarde le moment de m’arrêter pour mettre ma veste imperméable, mais finalement j’y suis obligé. Heureusement car ensuite, c’est le déluge. Néanmoins j’avance toujours de mieux en mieux. Je passe au ‘’Col de la Cabane’’ avec près de 2 heures d’avance sur la barrière.
A peine le temps de reprendre un peu d’eau et je repars pour la dernière portion. Le Sancy est dans une brume totale, une vraie purée de pois! le vent et la pluie sont glacials. Nous redescendons par la piste de ski et ce n’est pas le pied. Cette piste est affreuse, plein de petits cailloux qui roulent sous les pieds. Je préfère la descente technique du Val de Cours ! Mais avec la pluie battante, pas le temps de s’apitoyer, je dévale en doublant les concurrents de la fin du 19km et beaucoup du 60km. Il est vrai que la descente c’est mon point fort et je ne m’en prive pas, je double, je double. J’en oublie mon aponévrose ! Les derniers km se courent dans un ruisseau de pluie, mais l’arrivée est proche.
Arrivé au Mont Dores, je retrouve Axelle et Jérôme qui attendent sous la pluie. Merci pour la photo d’arrivée !!!
Je rejoins ma voiture et transi de froid, j’ai du mal à me changer. Mes vêtements collent au corps et j’ai les mains gelées. Un bon thé au bar avec Maryvonne et les copains finira par me réchauffer ! Par contre, impossible d’aller prendre le repas d’après course ; Rien ne passerait ! Il faudra attendre un bon petit resto le soir !
Au final, alors que dans un 1er temps je me trouvais classé 220ème et 2ème M3, je me retrouve 197ème et toujours 2ème M3 après la réactualisation des coureurs déviés et classés à tord ! Ca ne change pas le temps 9h26’58 ‘’ mais entrer dans les 200 premiers, c’est mieux, avec en outre la satisfaction d’avoir doublé 60 concurrents en 7km !
Ca y est , j’ai mon passeport pour m’inscrire à La Diagonale des Fous 2020 avec les copains et copines de l’EPA !
Maintenant, repos jusqu’à la fin de l’année après une petite intervention par PRP pour tenter de résoudre ce problème d’aponévrose qui me gène dans la vie quotidienne depuis 18 mois et j’espère une belle année 2020 si tout rentre dans l’ordre
Je rejoins ma voiture et transi de froid, j’ai du mal à me changer. Mes vêtements collent au corps et j’ai les mains gelées. Un bon thé au bar avec Maryvonne et les copains finira par me réchauffer ! Par contre, impossible d’aller prendre le repas d’après course ; Rien ne passerait ! Il faudra attendre un bon petit resto le soir !
Au final, alors que dans un 1er temps je me trouvais classé 220ème et 2ème M3, je me retrouve 197ème et toujours 2ème M3 après la réactualisation des coureurs déviés et classés à tord ! Ca ne change pas le temps 9h26’58 ‘’ mais entrer dans les 200 premiers, c’est mieux, avec en outre la satisfaction d’avoir doublé 60 concurrents en 7km !
Ca y est , j’ai mon passeport pour m’inscrire à La Diagonale des Fous 2020 avec les copains et copines de l’EPA !
Maintenant, repos jusqu’à la fin de l’année après une petite intervention par PRP pour tenter de résoudre ce problème d’aponévrose qui me gène dans la vie quotidienne depuis 18 mois et j’espère une belle année 2020 si tout rentre dans l’ordre .
commenter cet article …