L'énorme travail fourni par les organisateurs a donc été récompensé, puisque plus d'une trentaine de semi-inconscients ont relevé le défi. Une petite dizaine de désistements seulement, dont 3 de notre club ont été enregistré ; Ce qu'il est bien facile de comprendre au vu des alertes.
Merci aux organisateurs, qui ont su s'adapter aux circonstances pour nous offrir cette belle ballade nocturne !
Pour des raisons de sécurité évidentes ; Guy Rontard proposait d'organiser le périple en 3 groupes, l'un dirigé par lui même pour fermer la marche, un intermèdiaire, par moi même et un plus rapide par Jérôme Cayot.
Dès le départ, le bourg historique de saint Benoit , avec l'église, l'abbaye et son jardin à la Française, et déjà des escaliers vers la poste, avant de rejoindre le parc du gravion et un petit sentier sympa ; Direction la salle de La Hune , et arrivée à Poitiers par les 3 cités. Rapidemment les 3 groupes se sont formés pour évoluer à leur allure respective. Nous devions nous retrouver à 9, pour cette ballade de 31km, 7 Pécistes et 2 compagnons que nous avons apprèciés, Franck Bergeon et Thierry Pintureau.
L'arrivée au centre de Poitiers devait se faire par la rue du Sémaphore, la traversée du Clain et la 1ère grande série de marches, qui nous amenait avenue de la Libération. Guy nous avait ensuite concocté une visite en règle de la ville, de ses monuments, et bien entendu de toutes les séries de côtes et de marches, connues et inconnues de bien des participants. Bien des efforts étaient récompensés par des vues superbes et diffèrentes sur la ville éclairée.
Après un petit écart par Biard et la cassette , passage à Bellejouanne , les ruines de l'Aqueduc Romain pour quitter Poitiers par les bords du Clain où nous retrouvions un circuit familier qui devait en principe nous mener directement à la base de kayac de ST Benoit. Mais les inondations, évitées, un temps par un passage de parpaings, (merci le bain de pieds évité) nous obligeaient à remonter sur les hauteurs de La varennes, avant de replonger par un petit sentier de coteau, vers la base de kayac. Arrivés ? Non, encore une série d'escaliers pour rejoindre le Viaduc que nous devions traverser pour redescendre vers la ligne d'arrivée où nous attendait le 1er groupe, arrivé une dizaine de minutes plus tôt, et ,une soupe bien chaude.
25 minutes plus tard, vers 1h du matin, une procession de lucioles sur le viaduc annonçait l'arrivée du dernier peloton qui passait la ligne sous nos acclamations.
De l'avis général , il ressort que cette épreuve physique mérite d'être préparée comme il se doit, pour en venir à bout !
Pour le reste, beaucoup de bitume, mais le concept de l'urban Trail ne peut guère l'éviter. La traversée magique de Poitiers la nuit compense ce handicap.
Merci à toute l'équipe, pour nous avoir permis ce moment de plaisir et merci à Stéphane qui, une fois de plus nous avait préparé une énorme brioche. Dommage pour ceux qui sont repartis trop tôt !
Et la tempête ? Elle a bien voulu nous permettre de rentrer à la maison avant de prendre le relai ! Bien vu l'organisation !