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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 09:52

10425007_580815235384346_2120496087529040296_n.jpgSamedi et dimanche, l'EPA 86  (ENTENTE POITIERS ATHLE 86) alignera deux équipes sur le Tour de la Vienne ; Course en relais par équipe de 9.  Deux équipes qui vont s'aligner sans prétention de figurer au 1er plan, mais plutôt pour vivre une aventure conviviale entre copains pendant 2 jours sur les routes du département, le  but recherché étant de regrouper le temps d'une épreuve , les trailers et les coureurs sur route issus des 2 clubs qui ont  fusionné pour former l'EPA;

Néanmoins l'équipe masculine " EPA EPATANTS"  très performante lors de sa composition, mais légèrement  amputée de quelques coureurs depuis, reste  d'un niveau très honorable et va se battre pour rester dans le Top 10  sur les 50 équipes engagées tout en courant pour le plaisir et l'esprit convivial de l'épreuve.

L'équipe mixte "EPA EPANOUIS" de niveau plus modeste va d'ailleurs jouer à fond cet esprit  pour le plaisir de participer dans un bel élan de solidarité entre copains.

Je tiens à féliciter notre ami Laurent LESSOUS, qui a pris l'initiative de mener à bien un tel projet. Il lui a fallu de la détermination pour monter les équipes, malgré les nombreux changements intervenus .

Tous les supporters et amis du club sont bien sûr invités à venir encourager  les coureurs sur quelques points du circuit.

COMPOSITION DES EQUIPES : 

"EPATANTS"

Relais

Coureurs

Prologue -relais

2 ou 3 coureurs au choix

Vincent – Christophe Lautard - Stéphane

1ère étape spéciale nature

A

Brice

2 étape

spéciale

B

Vincent

3 étape

spéciale

C

Stéphane

4 étape

spéciale

D

Ronan

5 étape

spéciale

E

Christophe Marée

6 étape

spéciale

F

Eric

7 étape

Spéciale run & bike

2 coureurs au choix

Alexis – Stéphane

Arrêt diner à Le Vigeant

19 h 30 – 21 h 30

 

8 étape

Liaison run & bike

Vincent - Ronan

9 étape

Liaison run & bike

Brice

 - Alexis

10 étape

Liaison run & bike

Christophe Marée –

 Christophe Lautard

11 étape

Liaison run & bike

Eric –

Jean-Noël

P’tit déj à Gizay

A partir de 5 h

 

12 étape

Contre la montre

Eric – Ronan - Brice

13 étape

spéciale

G

Alexis

14 étape

spéciale

H

Christophe

Lautard

15 étape

spéciale

I

Jean-Noël

16 étape

Spéciale relais

Christophe Marée -  Stéphane -Vincent

Finir avec le dernier relayeur

 

Repas en commun à Lencloître

 

 

 

 

 

"EPANOUIS"

Relais

Coureurs

Parcours

Km

horaire

Prologue -relais

2 ou 3 coureurs au choix

Jean-Pierre – Romuald - Philippe

Lencloître - Lencloître

3 x 2

8 h 15

1ère étape spéciale nature

A

Axelle

Lencloître- Thuré

17

8 h 55

2 étape

spéciale

B

Laurent

Pleumartin  -Archigny

15, 4

10 h 30

3 étape

spéciale

C

Jean-Pierre

Archigny - Chauvigny

19, 2

11 h 55

4 étape

spéciale

D

Daniel

Chauvigny - Lhomaizé

17, 4

13 h 41

5 étape

spéciale

E

Philippe

Lhomaizé - Queaux

18, 6

15 h 17

6 étape

spéciale

F

Anne

Queaux – Le Vigeant

16,1

17 h 00

7 étape

Spéciale run & bike

2 coureurs

Axelle –Didier Pleuchot

Circuit : Le Vigeant

9

18 h 30

Arrêt diner à Le Vigeant

19 h 30 – 21 h 30

 

8 étape

Liaison run & bike

Romuald – Philippe Morin

Le Vigeant– Usson du Poitou

12,9

21 h 30

Mini : 1 h 11

Maxi : 1h 15

9 étape

Liaison run & bike

Daniel -Laurent

Usson du Poitou – La Ferriere Airoux

16

23 h

Mini : 1 h 28

Maxi : 1h 32

10 étape

Liaison run & bike

Jean-Pierre Pouplin – Patrick Léger

La Ferriere Airoux - Marnay

15, 9

1 h 00

Mini : 1 h 17

Maxi : 1h 21

11 étape

Liaison run & bike

Anne - Axelle

Marnay -

Gizay

14

3 h 00

Mini : 1 h 17

Maxi : 1h 21

P’tit déj à Gizay

A partir de 5 h

 

12 étape

Contre la montre

Daniel – Laurent – Patrick

Gizay - Gizay

5, 5

6 h 00

13 étape

spéciale

G

Didier Pleuchot

Gizay - Ligugé

14,7

6 h 50

14 étape

spéciale

H

Patrick Léger

Ligugé –

Quincay

17,5

8 h 11

15 étape

spéciale

I

Romuald

Quincay –

Vendeuvre du Poitou

18,7

9 h 47

16 étape

Spéciale relais

Axelle – Anne – Didier Pleuchot

Vendeuvre du Poitou –

Lencloître

15,6

11 h 30

Finir à 3 avec le dernier relayeur

 

A partir du stade de Lencloître

 

 

Repas en commun à Lencloître

 

 

24h00 de ROYAN

L'ami Guillaume Laroche, après avoir atteint 205,076 km sur les 24 heures de Portet sur Garonne en avril dernier va tenter de pulvériser son record en réalisant 216 km . Après une longue et sérieuse préparation , il est en mesure de réaliser son objectif! Tous ses copains de l'EPA lui souhaitent bonne chance !
JUNGLE MARATHON (BRESIL)

Nos amis Widy grego et Jackye Guillard vont s'aligner sur cette épreuve hors norme qu'est le Jungle marathon, soit 250kms еn 6 étаpеs еt 7 јоurs . Au total 70 concurrents qui devront  dоrmirchаquе nuіt† dаns dеs hаmаcs еn cаmpеmеnt dаns lа fоrеt оu аu bоrd du flеuvе.

Ils sont actellement en cours d'une navigation de 13 heures pour rejoindre la ligne de départ , puis seront coupés de la civilisation pendant une semaine !

Rendez vous le 13 octobre pour avoir de leurs nouvelles!!! Bonne chance à eux !

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29 septembre 2014 1 29 /09 /septembre /2014 21:17

PIERRE-1.jpgArrivée jeudi 21 août à Grenoble avec Didier et William, excellent chauffeur qui avait déjà l'habitude de conduire des hautes personnalités. Sur une aire d'autoroute j'ai rencontré mon fournisseur de vin de Chinon qui a 3 caisses qui m'attendent chez lui. Ce petit périple s'annonce sous les meilleures auspices.

A Grenoble, on retrouve Cédric, Nico, Pascal et Baptiste le fils de Didier qui nous suivra pendant la course avant de rejoindre les bénévoles de l'UTMB. Nous sommes arrivés juste pour le briefing. On voit tout de suite la différence avec les ultras plus célèbres, l'assemblée est plus restreinte. Malgré tout, la remise des dossards est longue, nos sacs sont vérifiés en détail pour tout le matériel obligatoire. Le temps devrait être clément, le pantalon et les gants imperméables ne sont plus exigés. On rentre à l'appart, préparer les 2 sacs de base de vie, avant de revenir les déposer.photo 1-copie-1

Soirée pâtes et potes à l'appart; ça ronfle et ça sent l'homme au petit matin. Chacun ses habitudes alimentaires au petit déj avant la course, mais la grosse brioche apportée par William est bienvenue.

Départ à 8h. A 8h-5 je m'aperçois que j'ai oublié ma casquette à l'appart. William me la ramènera au ravito du 20è km. On part quelques km tranquilles dans les rues de Grenoble; je suis avec Didier et Cédric est déjà devant. Très rapidement Didier disparait, surement derrière et c'est parti en solitaire.

La 1ère partie dans le Vercors est assez facile et roulante. Au 20è je retrouve William qui me donne ma casquette et je lui donne un bâton que j'ai cassé vers le 10è. Je continuerai la course avec un seul bâton mais cela ne mUt4M-2014-B_Audige-207.jpg'a pas gêné. Cédric est reparti depuis 3 mn, me dit William; je pense que j'ai du partir un peu trop vite. 

Au ravito de Vif (46è km) je me sens en pleine forme. Baptiste est là. Je le retrouve au lac Poursoulet  (78è), il m'apprend que Didier et Pascal sont ensemble à 1h derrière environ. J'ai encore cette impression d'être parti trop vite. Et les ennuis commencent à 4km de la base de vie, La Salignière (km 87). Là une descente de 4km avec un dénivelé de 1300m; 30% en moyenne ! Je ne suis vraiment pas un bon descendeur, encore moins sur ce type de descente technique et de plus en pleine nuit. Beaucoup me doublent et j'arrive très fatigué. Plat chaud ! Ben ... des nouilles tiédasses, pour le reste toujours la même chose, jambon, saucisson pour le salé. Je commence à rêver d'un boeuf Ut4M-2014-B_Audige-208.jpgcarottes accompagné d'une bonne bière.. Je reste 3/4 heure, repars tout propre mais pas assez ravitaillé. 8 km de montée avec 2100m de dénivelé+. Dur !!!  Surtout la fin; à 1km du ravito à Croix de Chamrousse, il y a un épais brouillard, on ne voit pas à 5m. Je retrouve des coureurs aussi perdus que moi ; on ne voit pas les balises, le chemin est mal tracé. On finit par tomber sur un bénévole parti à la recherche de coureurs égarés et qui nous accompagne jusqu'à la station.  5 heures pour faire ces 8,7km ! Je reprends des forces, ingurgite tout ce qui me tombe sous la main. Une dame me dit qu'on ne peut pas repartir avec ce brouillard et d'attendre un peu. "Mais pas de problème !" Je préviens Marylène et je m'allonge sur une banquette et prends 3 heures de sommeil ! Je repars alors avec deux camarades toujours dans un épais brouillard, mais l'un d'eux est du coin et connait très bien le chemin et on arrive au Pra vers 10h du matin. En arrUt4mVercors1-700x500.pngivant à Freydières (km 112) vers midi, je consulte ma messagerie (merci Benoit pour tous tes SMS) et vois les messages de Kiki qui se demande ce que je fais à Chamrousse depuis 5h du mat ! Le pointage du Pra n'a pas été signalé sur Internet. Je rassure d'abord Marylène avant d'appeler Coach Kiki. J'ai du mal à le couper, il veut tout savoir. Quel grand bavard celui-là, mais ça me fait très plaisir de l'entendre et de sentir son intérêt. Il m'apprend que Nico a du abandonner. Dommage j'aurais bien aimé fêter une bonne place de sa part à mon arrivée. Dans l'après midi, je finis par arriver à St Nazaire (km 126) où je retrouve Baptiste qui me donne des nouvelles de Didier et Pascal. Ils restent ensemble. Je me dis que c'est bien pour Pascal , néophyte sur cette distance, d'être accompagné d'un "vieux briscard".  Un peu jaloux aussi, j'aurais bien aimé courir avec Didier, même à supporter ses blagues carambar toute la course. J'ai Cédric au téléphone, il a bien récupéré UT4M_TV_327.jpgà St Nazaire après un coup de mou. Il est au moins 4h devant. Je pars avec des vêtements tout propres. La nuit tombe et il reste encore 42 km de montées, descentes, de ravitos avec un accueil toujours sympa des bénévoles mais trop uniformes sur l'alimentation. Sauf au Sapey (km 149) où une bénévole a fait un gâteau aux mirabelles, délicieux ! En plus devant un feu de cheminée. L'endroit nous a tous marqués, tous les copains s'en rappelaient le lendemain. Ma lampe frontale a commencé à dysfonctionner, heureusement j'ai la 2ème, prêtée par Coach adjoint Phiphi. Et elle éclaire 3 fois mieux que la mienne ! Du col de Vence (157) dernier ravito, j'entame la longue descente jusqu'à Grenoble, doublant quelques coureurs fatigués et en étant doublé par quelques coureurs du 90. Les 3 derniers km dans Grenoble désert, le long de l'Isère, sont longs.. Pas un chat.. Jusqu'à l'arrivée à 6h15 le dimanche devant 3 personnes en toute confidentialité. Je garde mon plaisir au fond de moi, mais je pense à l'arrivée de mes copains à l'UTMB devant un public enthousiaste et une animation d'enfer.

Je prends mon tee-shirt finisher, (la dame me donnera le finisher 90 au lieu de 160 mais Cédric m'en a récupéré un le lendemain, qu'il m'apportera à mon retour en octobre) et je rentre à pied à l'appart en 1/4 heure tranquille. William est là, il m'apprend qu'il a abandonné sur le 90. Une bonne douche, au lit à 8h.. 8h07, le téléphone ! C'est Kiki ! Il ne comprend pas que je sois déjà couché et me conseille de faire un peu de récup en trottinant un peu. Il peut se reconvertir dans le comique en attendant de récupérer ses genoux celui-là. Pas le temps de se rendormir, Baptiste arrive avec Didier et Pascal, tous deux finishers moins de deux heures après moi. Bon on prend plutôt le petit déj au lieu de dormir et on se raconte nos exploits. Puis une bonne bière (sans boeuf carottes) avant midi et on repart de Grenoble, William en forme a bien récupéré de son indisposition intestinale de la veille. Il conduit une bonne partie, puis Didier. J'en profite pour gagner 2-3 heures de sommeil. Arrivée à Poitiers vers 20h30... Et départ le lendemain à 13h pour Roissy puis l'avion . Arrivée à Mayotte à midi le mardi et 1ere réunion au lycée dès 14h.

Après la 6000D en juillet et avec le Bourbon fin octobre, je sens que ma préparation va être optimale pour l'objectif de la saison ,la course des Pères Noël à St Benoit en décembre (Avec JP bien sur).

Je remercie tous ceux qui m'ont soutenu sur FaceBook, par SMS, au tel ...  Baptiste et William rencontrés au bord des chemins.. Une mention très particulière pour Benoit qui m'a envoyé plusieurs SMS d'encouragement le samedi jusqu'au dimanche matin alors qu'il était au mariage de son cousin; au fur et à mesure de ses SMS, il me semblait que je pouvais mesurer son taux d'alcoolémie croissant, inversement proportionnel à ma vitesse sur le parcours !

10645047_10203906284328840_7783622769328929274_n.jpg

UT4M_TV_334.jpg

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28 septembre 2014 7 28 /09 /septembre /2014 20:45

DSC02018.JPGGROUPE : TRAILS DES TEMPLIERS (Endurance Trail ,  Marathon et Intègrale des Causses ;  Templiers) SI TOUR DE LA VIENNE :

1.L : 40' facile +20'  gainage ou 1h00 vélo à 18h30 Givray  ou 30' footing + PPG et Gainage à 18h30 au Stade Rébeilleau à Poitiers

2.Ma : RIEN

3.Me : Footing 30’ + 3 séries de 6 x 30"/30"

4.S : TOUR DE LA VIENNE

5.D : TOUR DE LA VIENNE

 

GROUPE : TRAILS DES TEMPLIERS (Endurance Trail ,  Marathon et Intègrale des Causses ;  Templiers)
1.L : 40' facile +20'  gainage ou 1h00 vélo à 18h30 Givray  ou 30' footing + PPG et Gainage à 18h30 au Stade Rébeilleau à Poitiers (avec Laurent)

2.Ma : 1h50 vallonné dont 15 côtes marchées (abruptes, escaliers base canoé kayac à St Benoit ) + descentes course,  départ de Givray Prévoir lampe frontale) à 18h30 Givray (Marathon des Causses , Sandrine 12 côtes)
3.Me : Footing 30’ + séance seuil) 8 x 3’ (réc 1’30")  à 18h30 au Stade Rébeilleau à Poitiers
4.V :  1h45 dont 3  Parcours descente côte de la falaise et remontée côte du gué de la biche (côte raide 300m) jusqu'au pont de chemin de fer)  et  remontée Côte des Pervenches Givray  (côte longue 800m)  Prévoir lampe frontale) à 18h30 Givray  ( ou 2h30 vélo Vend ou 2h00 Sam)  

5.D :  4h00  Rando Trail   très  vallonnée    (côtes pentues en marchant) à 8h00 Givray et passage à 10h00 au parking

  • Intègrale des Causses et Templiers 3h30 à 8h00 au parking et passage à 10h00 au parking
  • Marathon des Causses, Sandrine 3h00 à 8h00 au parkinget passage à 10h00 au parking

 

GROUPE : TRAILS ; ENTRETIEN

1.L : 40' facile +20'  gainage ou 1h00 vélo à 18h30 Givray  ou 30' footing + PPG et Gainage à 18h30 au Stade Rébeilleau à Poitiers (avec Laurent)

2.Ma : 1h30 vallonné dont 10 côtes marchées (abruptes, escaliers base canoé kayac à St Benoit ) + descentes course,  départ de Givray  Prévoir lampe frontale) à 18h30 Givray 
3.Me : Footing 30’ + séance seuil court : 10 x 400    à 18h30 au Stade Rébeilleau à Poitiers
4.V :  1h45 dont 3 Parcours descente côte de la falaise et remontée côte du gué de la biche (côte raide 300m) jusqu'au pont de chemin de fer)  et  remontée Côte des Pervenches Givray  (côte longue 800m) Prévoir lampe frontale) à 18h30 Givray  ( ou 2h30 vélo Vend ou 2h00 Sam)  

5.D :  Sortie 1h30 parcours vallonné avec fartleck  à 10h00 Givray

 

GROUPE RUNNING TOUR DE LA VIENNE

1.L : 40' footing facile + gainage à 18h30 Givray ou 1h00 vélo ou 30' footing + PPG et Gainage à 18h30 au Stade Rébeilleau à Poitiers (avec Laurent)

2.Me :  Footing 30’ + 2 séries de 6 x 30"/30"   à 18h30 au Stade Rébeilleau à Poitriers

4.S : TOUR DE LA VIENNE

5.D : TOUR DE LA VIENNE 

 

GROUPE RUNNING

1.L : 40' footing facile + gainage à 18h30 Givray ou 1h00 vélo ou 30' footing + PPG et Gainage à 18h30 au Stade Rébeilleau à Poitiers (avec Laurent)

2.Me :  Footing 30’ +  séance seuil court : 10 x 400      Sauf TVP  à 18h30 au Stade Rébeilleau à Poitriers

3.V :  Footing 30’ + PPG  +séance VMA (avec Laurent) 3 séries 300/250/200 VMA( rec 1'30" et 2'30 entre séries) à 18h30 au Stade Rébeilleau

4.D :  Sortie 1h30 parcours vallonné avec fartleck  à 10h00 Givray

 

RAPPEL  : WEEK-END PROCHAIN  :

Du  Samedi 4 octobre 8H00 au  Dimanche 5 octobre 12h

LE TOUR DE LA VIENNE avec 2 équipes de l'EPA 86

N'hésitez pas à venir soutenir les copains !!!

Mais également

les 24heures de Royan  avec GUILLAUME LAROCHE qui va tenter de franchir la barre des 216 km !!!

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22 septembre 2014 1 22 /09 /septembre /2014 21:24

Alain.jpgSur cet UTMB mon objectif était de faire une belle course, régulière et de ne pas craquer ou de craquer le plus tard et le moins fort possible.

J’ai fait une bonne saison, je connais cette course pour l’avoir finie en 2011 et avoir fait deux fois le parcours en reco. Je pense qu’en partant sur mon niveau d’endurance et en tenant jusqu’au bout je peux m’approcher des 30h00 voir un peu moins (29h59 je prends).

Pour ça il faut faire la course quasi parfaite, ne pas se blesser, ne pas avoir de problèmes, ne pas être malade, avoir la bonne météo, etc… Avant le départ j’estime que j’ai 5% de chance de le faire. Ça veut dire aussi que je pense avoir le potentiel pour le faire, c’est peut être présomptueux. J’ai passé 5 ans à faire du marathon en pensant avoir le potentiel pour faire moins de 3h00 et je ne l’ai jamais fait…

Ensuite c’est assez clair dans ma tête, si je rencontre des soucis gastriques ou physiques, mon objectif sera de finir. SAM 0583(1)

Si tout va bien de ce côté-là ça va dépendre combien de temps je tiens un bon rythme, si je craque à Courmayeur (80km) je ferai plus de 40h00, si je craque (comme en 2011) vers Champeix (120km) ce sera 35h00, si je ne craque pas (ou très peu) je m’approche des 30h00 mon rêve d’ultra traileur.

Chamonix le 29 aout à 17h30, place du triangle de l’amitié, c’est parti :

Départ prudent, au cardio pour ne pas me mettre dans le rouge. 

Je vais me faire doubler pendant 3h00 de course, je reste dans ma bulle je ne m’occupe pas des autres.
Il pleut fort et on est trempé complétement, les chemins sont gras, on laisse du jus. Ma priorité est de ne pas tomber, surtout dans la première descente très glissante.

Pas grand-chose à signaler sur cette première partie de course jusqu’au pied du col du bonhomme, première grosse difficulté, où j’arrive vers 22h30 après 5h00 de course, il fait nuit depuis 2h00. 

Je ne suis pas le seul à prendre l’eau, ma lampe frontale fait des flashs et se coupe. Je change la batterie, pas mieux…. Ok c’est mort l’électronique a pris l’eau.

Ma lampe de secours est minimaliste, les piles datent de 2 ans et ont bien servi une nuit en Corse (Vaco je t’embrasse). Les piles de rechange sont dans le sac mais il me faut une pièce de 2 euros (que je n’ai pas) pour ouvrir la lampe et …. Je n’ai plus de lampe pour le faire.

Pour un psychopathe du matériel je suis très mauvais sur ce coup, mon UTMB aurait pu s’arrêter là, qulampe.jpgel con. 

Bon je fais quoi? J’abandonne? Je continue? Un vieux souvenir de 2011 revient à moi. Petzl, qui est partenaire, de la course doit avoir un stand du côté des Chapieux, après le col du bonhomme. Ils fournissent des piles, il doit bien y avoir une lampe pour moi, au pire je trouverai quelqu’un pour m’en prêter une, les copains peut être?

Avec ma lampe qui éclaire à peine mes pieds je continue. Je pense que la montée ne sera pas un problème, Il y aura du monde pour m’éclairer, on est en mode marche ça devrait le faire, pour la descente par contre… On verra là haut, j’avance.

Effectivement monter n’est pas un problème par contre la descente c’est chaud, j’ai pris des risques j’ai perdu du temps, des places aussi mais c’est passé. Il doit y avoir un bon dieu pour les traileurs, même pour les plus imprudents.

Je découvre la vitesse lumière en trail, enfin plus exactement la vitesse proportionnelle à la lumière… Mais aussi un truc formidable, sans frontale la nuit on voit les étoiles dans le ciel et ça, c’est magique.

J’arrive aux Chapieux, je tombe sur Jacky et Vero, trop content de les voir. En face d’eux le stand Petzl, je plaide ma cause auprès de la responsable. On fait un sport formidable avec des gens formidables, elle me prête une lampe NAO et m’écrit sur un bout de papier ses coordonnées pour renvoyer la lampe! Je lui fais 4 bises, je l’adore Marie, merci à elle et à Petzl une marque Française qui fait des lampes fiables… Petzl et Marie ont sauvé ma course.

1h40 du matin, j’ai un phare de voiture sur la tête, je suis toujours en course et ça c’est bon.

Avec tout ça j’ai négligé mon hydratation et je sens que ça ne passe pas trop, je monte le col de la Seigne tranquille et au lac Combal je prends une grande soupe (sans le vermicelle != gluten) et deux cocas. Et ça passe, ça débloque le ventre, un gros pipi bien clair (désolé) me confirme que le circuit fonctionne à nouveau. L’essence arrive au moteur.

A partir de là je suis très bien, j’enchaine le mont Favre, le col Chécrouit puis la descente sur Courmayeur qui se fait avec 3 espagnols, on descend très fort, je retrouve des sensations en descente après une année compliquée avec ma cheville gauche.

courmayeurJ’arrive à la base de vie de Courmayeur à 6h30 après 13h00 de course, le jour se lève sur l’Italie et le ciel est dégagé. Je suis toujours impressionné par l’organisation, 2500 sacs d’assistances à gérer et on a son sac en main alors qu’on court encore. Et puis 2570 (mon numéro de dossard) prononcé par une belle Italienne c’est chantant, celle langue est belle.

Ravito express au programme, se laver les pieds, mettre de la crème anti frottement, changer de chaussettes, refaire le sac, se changer, remplir les bidons. 15mn en tout, les pieds sont nickels.

La grosse montée sur le refuge Bertone se passe bien et en haut une surprise m’attend. Je tombe au ravito sur Vincent Delebarre, il vient de dormir au refuge, fatigué. Alors ok ce n’est plus le même Delebarre que celui qui a gagné l’UTMB, la diagonale des fous ou les templiers, mais quand même le croiser en course c’est un grand moment. On discute, j’ai fait un stage avec lui je le connais un peu. C’est un grand monsieur de notre sport, toujours un mot, une attention pour les autres. J’ai croisé une légende à 2000m de l’autre côté du mont blanc.

J’adore ce chemin, Bertone, Bonatti, Arnuva, il fait beau, on court en face des glaciers et la montagne est belle. 9h00 du matin au refuge Bonatti (le plus beau des Alpes), je m’accorde une minute pour boire mon coca devant les grandes Jorasses, un des plus beaux paysages du massif. Tous les voyants sont au vert.

J’arrive au 100ème km en haut du grand col Ferret, toujours du vent et du brouillard ici. J’ai été moins facile qu’auparavant dans la montée, 11h00 du matin et 17h00 de course.

Je vais maintenant aborder une partie que je redoute, plus de 20 km de descente, de plat, de relances jusqu’à Praz de Fort, ensuite il faut enchainer deux montées, Champeix et Bovine la terrible. Les UTMBs se jouent souvent là, pour la gagne devant (cette année encore François d’Ahéne fera la différence ici), pour rester dans les barrières horaires derrière. C’est aussi ici que ça abandonne le plus, la descente, les chocs, la fatigue, les ampoules, les tendinites, le mental.

J’ai de bonnes jambes, je descends bien, souple. J’enchaine bien sur le plat vers la Fouly avec un jeune Allemand on avance bien, je double pas mal de concurrents depuis ce matin. En arrivant à la Fouly je ne connais pas mon classement mais je me doute que je suis bien placé car dans la grande tente du ravito il doit y avoir 20 bénévoles et… 3 coureurs.

Je déteste la portion La Fouly – Praz de Fort, c’est moche, c’est plat, c’est dur. Mais je cours encore et c’est la bonne nouvelle. La montée sur Champeix est plus dure, je pioche un peu la fatigue est présente, un peu de lassitude et le sommeil qui s’invite au programme. Le risque de craquage est là.

C’est le moment de faire le point et des choix. Je connais les temps de passages,champex.jpg sans baisser trop de rythme je suis sur une base de moins de 30h00, j’ai même presque une heure d’avance sur un 30h00. Ça devient tactique, soit je continue et je sais que je vais avoir de plus en plus de mal à tenir le rythme, soit je fais une vraie pause à Champeix, une sieste et peut être que je peux repartir « tout neuf » ou presque…

A Champeix je retrouve ma famille, ils vont m’assurer l’assistance sur 3 des 4 derniers ravitos.

Je suis un peu cramé et je décide d’aller dormir 20mn, dans le dortoir de Champeix une cinquantaine de matelas posé au sol, je suis le seul à faire dodo, j’ai une chambre perso, nickel. 

Jusqu’ici, à part mon problème de lampe, je fais une très bonne course. Je peux encore réaliser moins de 30h00. Mais il reste 45km, 3 cols, 9h00 d’efforts, je sais que la fin du parcours est terrible et qu’à tout moment je peux sauter. C’est le jeu ma pauvre Lucette.

Après 20mn de sieste, je me ravitaille mais je n’y suis plus dans la tête. Je suis sorti de ma course. J’ai plus envie d’y retourner, pas envie d’avoir mal et je parle d’en rester là. D’abandonner. Ma femme et mes enfants sont ravis, je les saoule avec l’UTMB depuis un an, tout va bien pour moi, je suis bien placé, pas blessé, encore sur un gros objectif et je fais ma princesse et ma pleureuse, petit mental.

Ils vont trouver les mots pour que j’y retourne, chacun leur tour de façon différente mais de façon efficace. Je les remercie, je leur dois cette course, sans eux j’arrêtais bêtement à Champeix.

Je quitte mes habits de princesse (la robe ça me boudine un peu) et je repars, mais j’ai perdu 25mn en plus des 20mn de sieste, 45mn en tout. En quittant Champeix je n’ai plus de joker pour faire moins de 30h00, si je craque c’est fini pour le chrono de rêve.

Je passe bien la montée de Bovine, la sieste m’a fait du bien et surtout après avoir fait la bascule je descends très bien et ça c’est important pour la fin de course. La descente est longue sur Trient, je suis bien le moral est bon, à fond sur mon objectif de 30h00, j’ai de grosses jambes.

ds DSC04626Je retrouve la famille à Trient, ravito express et c’est reparti pour l’avant dernière montée, c’est dur, je m’accroche. La descente est dure aussi je suis moins facile et j’ai du mal à relancer. Mais je me force, j’ai craqué mentalement à Champeix je n’ai plus le droit de lâcher l’affaire. Faire moins de 30h00 ça va peut-être se jouer à 2-3mn ou 30 secondes, je dois avancer, ne pas avoir de regrets, ne pas perdre une seule minute, tout donner jusqu’au bout.

J’arrive à Vallorcine, c’est encore jouable mais je suis bien entamé. Il va falloir gérer mes efforts, surtout ne pas m’effondrer.

Direction le col des Montet. Je marche pour gérer car la suite, l’enchainement tête au vent – Flégère, sera terrible. Au col je trouve Cédric qui est signaleur, son énergie et sa joie son communicative et ça me fait du bien (on avait pris rdv et je ne suis pas en retard), comme les appels reçus de Kiki et Guillaume un peu plus tôt, comme tous les textos que je reçois. Merci tout le monde !

C’est la dernière bosse devant moi mais je me souviens, qu’ici même l’an dernier, le 7éme de l’UTMB (qui ne doit pas être un charlot) a abandonné à 15 km du but, plus de force. Rien n’est gagné. Je rallume la lampe, je n’ai plus qu’un seul but arriver à la Flégère avant 22h30, ensuite il reste la descente sur Chamonix que j’estime à 1h00. Arriver à Chamonix avant 23h30 pour faire le 30h00.

Je souffre dans le col, c’est interminable, en haut c’est le brouillard. La Nao (la lampe de Petzl) est automatique et pas du tout efficace dans le brouillard (mais au prix que je l’ai payée… je ne dis rien), elle éclaire à fond, je ne vois rien. J’ai un mur de lumière deux mètres devant moi. C’est comme rouler en plein phares avec sa voiture dans le brouillard. La galère.

Le chemin n’est pas marqué, que des blocs de pierres, je ne vois pas les balises et mon rêve de 30h00 s’éloigne. Mais je continue à avancer malgré tout. Parfois je suis les traces des pas laissés par les chaussures humides des concurrents qui me précèdent. Je suis seul, c’est looooonnnngggggg !

Je pointe à la tête au vent sans conviction, c’est mort pour les 30h00, je ne reconnais même pas le chemin que j’ai fait plusieurs fois mais j’essaye de tenir malgré tout, comme on dit en Corrèze : on comptera les bouses à la fin de la foire.

Et puis dans le brouillard je finis par distinguer une lumière au loin, j’entends du bruit, des encouragements, les cloches, c’est la Flégère. Je regarde ma montre, c’est peut-être encore jouable. Je relance, je remonte la piste de ski en donnant tout, ce sont les derniers mètres de d+, après je range les bâtons et je fais la descente de ma vie.

Au ravito je remplis à peine un bidon et je demande aux bénévoles si c’est jouable de descendre en 1h00 ? On me dit oui… Si je descends bien. Il y a 30 minutes j’étais au fond du trou, en échec, persuadé de ne pas y arriver et là je ne doute pas une seule seconde que je vais le faire, c’est marrant le mental sur un organisme fatigué.

Je suis dans un état second, je débranche le cerveau et j’engage comme un fou, il va falloir aller chercher le chrono. Je double de suite 2 concurrents sur la piste de ski et ensuite le chemin emprunte un petit sentier bien technique, racines, pierres, épingles, relances
.
J’y crois vraiment, je descends très bien, vite. Je ne calcule même pas le risque, je n’ai qu’une seule idée en tête, qu’un seul but les 30h00. Finir l’UTMB je l’ai déjà fait, sinon j’aurais peut-être assuré, je n’ai même pas pensé à la chute, depuis Champeix (8h00 de course) j’avance pour cet objectif de 30h00, j’y suis presque, je le tiens, je donne tout.

Mais encore une fois le matos me lâche. La Nao fait deux flashs, puis zouuuuu. Presque plus rien, batterie vide. P…. de M…. de lampe à la C… !!!! Les 30h00 ne veulent pas de moi, j’ai du offenser les dieux du trail.

Il ne me reste plus beaucoup de neurones en état de marche (je peux même dire que je n’ai plus la lumière à tous les étages…), je dois faire un effort de concentration pour me remobiliser et trouver de quoi changer les piles. Car ce matin quand on m’a prêté la lampe on m’a dit qu’elle fonctionnait aussi avec des piles normales. J’ai donc téléphoné à mon fils Antoine (mon assistant de choc, merci Antoine) pour qu’il regarde tout ça sur le net et trouve des piles, il me les a mis dans une poche à Vallorcine, il m’a même expliqué comment on ouvrait le boitier (j’ai rien écouté mais chut il ne faut pas le dire). Ça tient à quoi une course parfois?

Me voici à genoux dans le chemin en train d’opérer une Nao, ça s’ouvre comment ce truc ?

J’ai trouvé, je remonte le tout, j’appuie sur le bouton …. Rien. Haaaaaaa ! Un grand cri dans la nuit ça fait du bien.

Un concurrent Australien que j’ai doublé à fond il y a quelques minutes arrive sur moi, il croit certainement que je viens de me fracasser dans la descente, un dialogue surréaliste s’engage :
-I’ts ok ?
-ouai ouai I’ts ok.
Je farfouille mes piles dans le boitier, il ne doit pas tout comprendre.
-I’ts ok ???
-OUAI IT’S OK !! (Casses toi ou je t’en colle une, je te braque ta lampe et je finis en héros à Cham !!!).

Pardon à ce concurrent pour mon manque d’esprit trail en ce moment délicat.

Je recommence, une pile n’est pas dans le bon sens. Le bouton, clic, lumière !! Ça marche !! Yes !!

C’est reparti, à fond. Je redouble l’Australien : - It’s ok !!!!

C’est loin Chamonix, je suis en nage, à bloc. Je passe le chalet de la Flora, bonne noChamonix-nuit.jpguvelle. Après le chemin est plus propre. Courir vite, les fondamentaux, je tire sur les bras, place le bassin, c’est comme un 800 sur piste mais ça fait plus que 800, beaucoup plus. 

On ne voit pas Chamonix donc je ne sais pas où je suis. Je rêve de bitume, la ville vite. Moi qui fuis toujours le bitume je rêve d’une route. Même avec des voitures, même diesel, je n’en peux plus de la montagne !

Au fond de la piste là-bas des lumières, Chamonix est là. Je relance encore, je touche la route, une fois à gauche puis à droite, le pont, la halle des sports ok je connais bien il me reste maxi un kilomètre, je regarde ma montre 23h15.

C’est gagné, il ne peut plus rien m’arriver. C’est juste bon. Je profite, il y a encore du monde dans la ville.

Je pense à ma saison 2013, 3 ultras 3 échecs, le doute, la tentation de renoncer de tout arrêter.

Je retrouve ma famille, je passe la ligne avec eux, je suis parti 29h50 plus tôt.

Je n’ai pas fait la course parfaite, mais je l’aime bien cette course et je vais la garder longtemps au fond de moi.

Pour moi une course d’ultra c’est comme un concentré de vie. Un film de vie qu’y défile en accéléré. On pleure on rit, y a de la joie et de la tristesse, on est euphorique puis désespéré, on a mal et on a plus mal, bref on passe par tous les stades. Un vrai morceau de vie avec de l’émotion dedans.
Et même si on finit fatigué, on finit toujours plus vivant qu’au départ.

Quand en plus, on atteint son rêve et que c’est partagé en famille et réussi grâce à eux, c’est un sentiment de satisfaction énorme qu’il est difficile de faire partager.

Reste des chiffres qui ne mesurent pas tout : SAM_0621.jpg

Dossard 2570.
Temps de course 29h50
105 éme scratch
96 éme homme
30 ème V1
32 ème Français
5 ème V1 Français

« Si tout est moyen
Si la vie est un film de rien
Ce passage là était vraiment bien
Ce passage là était bien »

Alain Souchon

 

 

CHAM00001 (4)

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21 septembre 2014 7 21 /09 /septembre /2014 22:55

L'aire d'accueil aux chapieuxGROUPE : TRAILS DES TEMPLIERS (Endurance Trail ,  Marathon et Intègrale des Causses ;  Templiers)
1.L : 40' facile +20'  gainage ou 1h00 vélo à 18h30 Givray

2.Ma :1h50 vallonné dont 20 côtes marchées (abruptes, escaliers centre aéré)  + descentes course à 18h30 Givray (Marathon des Causses , Sandrine 16 côtes)
3.Me : Footing 30’ + séance seuil  2' 3' 4' 5' ’ 4’ 3’ 2' (réc la moitié)  à 18h30 au Stade Rébeilleau à Poitiers
4.V : 1h40 :  1h50’ ;  3 Parcours vallonné  de 2300m soit : 3 parcours Voie Romaine (côte raide 500m) + côte cynodrome (côte longue 800m) A/R   à 18h30 Givray 

5.D :  3h30  Rando Trail   très  vallonnée    (côtes pentues en marchant) à 8h00 Givray et passage à 10h00 au parking

  • Intègrale des Causses et Templiers 3h00 à 8h00 au parking et passage à 10h00 au parking
  • Marathon des Causses, Sandrine  3h00 à 8h00 au parking et passage à 10h00 au parking

GROUPE RUNNING et TVP (sauf épreuves  Templiers) 

1.L : 40' footing facile + gainage à 18h30 Givray ou 1h00 vélo 

2.Me :  Footing 30’ +  séance seuil : 6 x 800  Seuil    Si course ce week-end  : 5  x 400 (réc 1'20)  à 18h30 au Stade Rébeilleau à Poitriers

3.V :   VMA  Footing 30’ + PPG  + 5  x ( 300 / 400 )  réc 1'20 et   2'00 entre séries à 18h30 au Stade Rébeilleau ou Séance Trail à 18h30 Givray   

4.D :  Sortie 1h30 parcours vallonné avec fartleck  à 10h00 Givray

 

RAPPEL  : WEEK-END PROCHAIN  :

  •  Samedi 27 Septembre : Foulees de l'Espoir à Vivonne : 7,5 et 14km à 16h30 pour lutter contre la mucoviscidose : Possibilité de courir en groupe en sortie longue comme les autres années , juste pour la bonne cause  !!! 
  • Dimanche 28 Septembre  : Foulées du Viaduc 5 et 10km à 10h00 
  • TRAIL DES AIGUILLES ROUGES   A suivre Cédric Dupuich et Sam Mimoun
  • 100 KM de Millau : A suivre :Didier Pleuchot 

Et..... peut être d'autres dont je n'ai pas connaissance


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21 septembre 2014 7 21 /09 /septembre /2014 22:37

10704852_719158311505022_1498094477_n.jpgQuelques échos des résultats des copains ce week-end !

Résultat  : 10,5 km de Chasseneuil sur Bonnieure

Podium pour Arno Michelot, brillant 3ème du 10,5 km de Chasseneuil sur Bonnieure support du Championnat Départemental de Charentes . Malgré une côte de 400m à 10 % à mi parcours, Arno réalise 36'52" ! Joli chrono !

Résultat  : 10 et 5 km du Bol d'air de Jaunay-Clan

Belle victoire de Jérôme  Auriault sur le 5 kms en 17'03" et 9ème place pour Alexis sur le 10 kms en 40'08"., Stéphane Bugeon,  40'15" juste derrière Alexis

Résultats de la trottine des Copines à Châtellerault

Mathilde Etienne ,  se classe 16e en 27"00,

Résultats des 10 et 20 kms + marathon de Tours.
Sur le 10 kms:
Audrey Le Millin Goyuillardon  1h05'42"
Sur le 20 kms:
Cédric Le Millin -- 1h25'32" // William Beaumont -- 1h27'00" // Patrick Léger -- 1h31'43" // Sonie Berrari -- 1h35'08" // Bruno Del-olmo -- 1h35'08".
Sur le marathon:
David Guillot -- 4h11'08" // Pierre Huron -- 4h41'28" // Jean Rabouin -- 4h44'14".

 

Et pendant ce temps là,
Z'avaient de la chance, les copains qui s'entraînaient à Givray ce matin ! Il y avait ravitaillement à l'arrivée !!!

DSC01952

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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 12:52

UT4M TV 314Janvier 2014  ; nous sommes des milliers à attendre par SMS le résultat du tirage au sort de l'UTMB !
Avec un coeff supplémentaire, je suis persuadé d'être pris ! Grosse désillusion!!!
Alors mon choix se dirige  vers L'UT4M à Grenoble pour sa deuxième édition , car comme nous tous j'avais entendu de bons retours de la première édition ; Alors je me lance !
Grenoble est entouré de quatre massifs; Le Vercors, le Tailleferre, Belledonne et les Chartreuses; Voilà notre terrain de jeu !
Pour le week end : Au total 168 km et plus de 10 000 de Dénivelle  positif
L'organisation a eu le bon goût de nous rajouter 3 km, suite à une interdiction préfectorale
Au brief  ; Certains en rigolent  "Bah 3 km de plus ou de moins à ce niveau on compte plus " ; Et bien ces 3 petits km je mettrai plus d'une heure pour les parcourirphoto-1-copie-1.JPG

Départ huit heures :  Avec les copains on s'embrasse, tout va bien, 5km de bitume et nous voilà rapidement sur un sentier en direction du Vercors.
Premier massif, Vercors, 41 km avec 2570mD+
L'ascension se passe bien ; Je suis confiant, j'ai fait une bonne prépa; Rapidement nous passons à côté de l'ancien tremplin des J O de 1968; Droit dans la pente , tout en escalier, La montée est raide !
Au sommet notre effort est récompensé par une vue magnifique sur le Mont Blanc, mais pas le temps de prendre une photo ; D'abord la course, le chrono, le classement....134 eme ! Puis arrive une terrible descente 1500 D- ; Pentue glissante caillouteuse, casse cheville ; Surtout ne pas relâcher la concentration!
Direction"Vif"  ; Passage du premier massif en avance d'une heure sur mes pronostics ; Pas grave, je suis bien, je profite !

Arrêt furtif au ravito, 5 mn pour engloutir fromage, saucisson, tucs, bonbons haribos... Du coca pour faire passer le tout
Je profite d'avoir un bon estomac pour faire un peu n'importe quoi ! Baptiste me donne des news ; 

Tous les copains sont en courses et  on espère tous 100% de finishers ; Pour nous, pour kiki et ses plans d'entraînements, pour le club  !!!

Deuxième  massif , Taillefer ,  43 km pour 2700mD+
UT4M-TAILLER.jpegJe quitte le ravito ;  Un grand merci aux bénévoles ultra sympas et je me prépare pour affronter le Taillefer,  2 eme massif 43 km pour 2700 sur le profil c'est du lourd !  Direction le pas de la vache; Point culminant à 2450 m
Les montées sont raides, mais  souvent en sous bois, ce qui est vraiment dommage car nos efforts ne sont pas  récompensés par la beauté des paysages ; Grosse descente de 1330 en 5 km , bien raide et rocailleuse !
La descente laisse quelques traces de fatigue , mes orteils souffrent un peu. J'ai du mal à obtenir un bon serrage  car la nouvelle version de la xodus ne me convient pas., mais je dois attendre la deuxième base vie pour pouvoir changer.
Je me suis fais plaisir sur cette portion,quelques places de gagnées ! 

Première base vie au 90 eme et toujours en avance sur mes temps. Encore une heure de gagnée et je me sens bien ! À la vue de ma 82 eme places Je me mets à espérer une bonne perf. 45 mn me seront nécessaires afin de me changer, faire le plein ,manger, souffler quelques minutes. Ne rien faire, apaise aussi. 45 mn C long ,mais pourtant j'ai le sentiment de ne pas avoir perdu trop de temps. Il est minuit quand j attaque le troisième massif "Belledonne"

Troisième  massif, Belledonne , 40 km pour 2300mD+

Je sors de la base vie ; Nico m'avait prévenu  "Belledône c'est sérieux ! 
Avant le sentier, un Bénévole m'annonce ce qui m'attend  "C est plus du courage cedric c 'est de la folie "
Celui la faut qu'il arrête le bénévolat sur les trail !!!
La montée de la base vie à "Archelle" est terrible gargantuesque démesurée , 30% , 1200 en 3,5 km, puis 600 de d+ pour arriver à la croix de chamrousse . Ici pas de plat, pas de répit .Sur le profil en papier on voit bien que le trait est presque vertical, mais quand nous soUT4M_TV_280.jpgmmes dessus, ça impressionne ;  Ça laisse des traces .Je suis lent , seul  ; Ce qui rend la progression difficile . Avec ça, la Montagne a dégueulé tout ce qu'elle pouvait en cailloux, rochers, pierres ...
Et vient s'ajouter à notre périple ;  Le brouillard ; Pas vraiment notre copain au milieu de la nuit . Nous serons plusieurs à être stoppés au refuge de la Pra, trop de brouillard nous devons attendre d'être 5 couruers au minimum pour pouvoir repartir
Après 15 m d'attente, nous serons 6 à partir à la recherche des balises qui sous l'épaisse couche de brouillard se font très discrètes. Notre progression est ralentie par le terrain : La montée du Grand Colon ; Peu de dénivellé mais droit dans la pente à travers les cailloux où nous avons de la peine à apercevoir la trace .Je me mets à détester ce massif, comme l'année derniere j'ai haï le col de Baréges. La pente est vraiment raide , le brouillard toujours présent .Je pense à cette course "l échappée belle" avec ces 145 km et ces 11000 d+ qui à lieu ici sur Belledône. Une course que je ne ferai pas !
Enfin le sommet quelle délivrance  !!!
Je me sens terriblement seul dans, cette descente vers St Nazaire , la deuxième base vie :127 eme km !
Mon cuissard m'irrite l'entrejambe ; Une nouvelle douleur à affronter. En attendant de pouvoir souffler, je dois affronter 2000 D- .

Si j'avais plus de deux heures d'avance sur mon plan de marche ; À Belledône j'ai touUT4M-Belledonne-RussS-069-10-19.jpgt perdu et aussi beaucoup de forces laissées à travers ces cailloux.. Je suis fatigué : J'arrive 96 eme à St nazaire en 27 h40 de courses
Nico est présent, me réconforte , prend soin de moi . Je ne suis pas au top de ma forme !
À ce moment la je ne parie pas un radis sur moi  ! Je craque, je suis submergé par les larmes, je ne contrôle plus rien. Qu'un coup, toute la pression retombe, Je ne sais pas si je peux continuer ; Encore 42 km ! J 'estimais à 11 heures le dernier massif et là je suis en train de douter : Je ne vaux plus rien , Je ne mange pas, mon corps souffre , mes muscles se froissent ; Mes pieds ? Putain que j'ai mal aux pieds! Mon moral est atteint , merde !! Je ne peux pas arrêter c'est  pas possible !
Fifi me redonne du tonus , me reconnecte à la réalité ; Je suis large aux barrières ! Profites en ; Repose toi ..S'alimenter , dormir ,changer de chaussures ; Tout s'embrouille !Je reste deux heures à me lamenter, ma voix est pleine de souffrance ; Je ne suis qu'un souffle de douleurs ; Je suis à la recherche de soutien .
Plusieurs appels me réconfortent, je lis les messages, merci pour ce soutien . Malgré mes douleurs, encore aujourd'hui je me demande comment j'ai fais pour repartir.

Dernier massif, les Chartreuses,  40 km 2400mD+ ;

Me voilà sur la route , puis le chemin qui mène à la "Chartreuse" ;  Toujours du bitume pour rallier les massifs , puis une longue montée en sous bois 1800 à avaler .D'abord 1300 dans la forêt . Je monte seul à faible allure mais j'avance ;  Je peste après ces panneaux qui annoncent les ravitos à 3 km ! Sur marathon je pourrais mettre 13 mn , mais pas  ici ,sur ce massif rocailleux ! Plus d'une heure me sépare du ravito mais je suis toujours en mouvement.
J'appelle kiki qui me laisse plusieurs messages ; Quelques conseils précieux et du soutien me remettent en piste ; Puis l'humour qui caractérise Mickael mephoto-4-1-.JPG permet d'oublier la galère dans laquelle je suis enfoui. j'arrive au "Refuge Habert"; Super accueil , petit feu de bois où on  me fait cuire des chamalows ; Je suis le seul coureur, alors on prend soin de moi, je me sens bien !  Du coup je reste plus de 20 mn, la gentillesse des Bénévoles me rebooste et je me sens mieux, je retrouve de l'envie et de l'énergie. La montée vers "Chamchaude" est pénible ; 700 à monter dans les cailloux en pleine chaleur ;  Tout ça pour se faire pointer en haut et redescendre par le même chemin ;  Ce qui nous permet d'encourager les autres coureurs
À ce moment là de la course je mphoto-2-2-.JPGe fais doubler par les coureurs du 90km. Nous n'avons pas la même  couleur de dossards, pour nous différencier , mais seuls, l'allure et le style suffisent  à nous démarquer ! Je fonce sur "Sappey", le ravito ou m'attend Baptiste avec avec son  sourire qui réconforte. 11 mn d'arrêt et me voilà reparti à la 112 eme place !
Une dernière bosse et de la descente; La fatigue m'envahit; Un petit somme sur le sentier, je coupe la frontale met un réveil et me voilà reposé quelques minutes.
Plus j'approche de Grenoble; Plus les frottements se montrent agressifs, je cours les pieds en canard pour limiter l'irritation. Enfin Bastille ;  Je reconnais cette forteresse qui surplombe Grenoble; La descente est longue et ennuyeuse.
Cette fois aucune difficulté; On aperçoit la ville  illuminée !


Encore 3 km de bitume et me voilà au bout de 42 h 20 d'efforts à demi conscient  "Sur la ligne d arrivée" !!!
UT4M_TV_001.jpg
photo-3-1-.JPGLes Finishers de l'EPA86 sur le 160km: Cédric Dupuich, Pierre Hay, Pascal Cougnon, Didier Maître !

Portraits-EPA-UT4M-160.jpg

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 20:58

ds SANC001 (3)GROUPE : TRAILS DES TEMPLIERS (Endurance Trail , Intègrale des Causses Templiers et Marathon des Causses)   :

SEMAINE ASSIMILATION
1.L : 1h00 vélo

2.Ma :  RIEN080105~24Bienvenue
3.Me : Footing 30’ + 2 séries de 6 x 30"/30" à 18h30 au Stade Rébeilleau à Poitiers + à 20h00
4.V :   1h30 vallonné dont 10 côtes marchées, puis courir jusqu'à la bifurcation  (abruptes, sentier pierreux du Gué , Route de la Belle Aurore) + descentes course,  à 18h30 Givray 

5.D :  2h30  Rando Trail    vallonnée   avec fartleck  (côtes pentues en marchant) à 9h00 Givray et passage à 10h00 au parking 

GROUPE RUNNING

1.L : 40' footing facile + gainage à 18h30 Givray ou 1h00 vélo 

2.Me :  Footing 30’ +  séance seuil : 10 X 500 ,  Récup  1'40"  à 18h30 au Stade Rébeilleau à Poitriers (Si course dimanche : 2 séries de 6 x 30"/30") + à 20h00

Bienvenue

080105~24

 

 

 

3.V :   Footing 30’ + PPG + VMA : 3 séries 400/300/200, réc 1'30 et 2'30" entre séries à 18h30 au Stade Rébeilleau ou séance Trail à 18h30 Givray

4.D :  Sortie 1h30 parcours vallonné avec fartleck  à 9h00 Givray

RAPPEL  : MERCREDI à 20h00 Cafétéria du stade Rébeilleau

Bienvenue

080105~24

POT DE RENTREE

Invités d'honneur

Vincent HULIN : Finisher du TOR DES GEANTS

et

Dédicace "Ma vie en Diagonale" par Widy GREGO 

beret22beret22

Widy-.jpg

 

RAPPEL  : WEEK-END PROCHAIN  :

  •  Samedi 20 Septembre :Bol d'air de Jaunay-Clan : 5 et 10km à 17h30
  • Dimanche 21 Septembre à Châtellerault " La Trottine des Copines" 5 et 11km à 10h00
  • TRAIL DE BELLE ÎLE  A suivre Jacky Quereaux
  • Marathon, 20km et 10 km de Tours :

A suivre sur le marathon, Jean Raboin, Pierre Huron, David Guillot

Sur le 20 km , Cédric le Millin, Bruno Del-Olmo, Sonie Berrari, Patrick Léger , William Beaumont

Sur le 10 km : Audrey Le Millin

Et..... peut être d'autres dont je n'ai pas connaissance



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14 septembre 2014 7 14 /09 /septembre /2014 22:56

Vincent au tor 2Tor Des GéantsVincent-au-tor-8.jpg
Par Vincent Hulin
EPA 86
130eme en 121h18

Qui va piano va sano va longo

Pour réussir le Tor Des Géants : Pas de mystère...

Ça y est je viens d achever le top 4 que je m étais fixé en me lançant il y a deux ans dans le monde de l ultra Trail (Diagonale Des Fous, UTMB, Marathon Des Sables et donc le Tor Des Géants ) c est un sentiment un peu bizarre : je ne réalise pas encore vraiment ( si je suis arrivé il y a plus de 24h, d autres concurrents sont encore en course et la remise de la veste de Finisher c est pour demain midi ) et c est un début de sensation de plénitude de se dire qu on réalise les objectifs fixés, qui plus est : sans accrocs, sans blessure, je le vis comme un privilège. Et maintenant ? Y aura-il un "Baby Blues" post ultra ? J ai envie de savourer, de lever le pied, et d'autres défis il y en aura toujours à aller chercher.

La présenter comme la course de montagne la plus dure au monde n est pas usurpé ! le Tor des Géants (TDG) affole par les chiffres : 330 km, 24.000 m de dénivelé positif et au mieux environ 40% d abandons. En m alignant sur l épreuve j ai une appréhension: le dénivelé : mon corps, mes muscles vont ils répondre présent pour monter et descendre l équivalent de 3 fois l Everest en partant du niveau de la mer ?

Pour cet ultime défi et plus que sur les autres je viens à Courmayeur pour finir, le classement n est qu accessoire (mais bon si ça se passe bien j aimerai assez entrer dans les 200 premiers)
Le week end d avant j étais à fond derrière les copains qui couraient à Chamonix les différentes épreuves dont l UTMB et je me surprend à être impatient d en découdre avec le TDG , ce qui n est pas du tout dans mes habitudes. tdg2013-grivola da entrelor foto enrico romanzi-8631

Sur la ligne de départ avec l'ami Gilles (binôme essentiel et incontournable) nous respirons le bonheur immense d'être là dans ce décors somptueux de la vallée d Aoste. On sait que l aventure va être belle et pure. Les premières heures se déroulent à merveille, nous établissons un bon petit tempo laissant les brûleurs de cervelle nous doubler n importe où n importe comment, courir là où il est plus raisonnable de marcher. On s amuse d ailleurs à garder en tête ces numéros de dossard que l on doublera largement par la suite comme on pouvait s y attendre. Très souvent Gilles est devant surtout dans les montées et moi parfois dans les descentes. Une fois encore pas besoin de beaucoup se parler on observe les mêmes choses, on sent la course de la même façon on s applique sans se le dire les mêmes consignes. Exemple pas plus de 5 mn au ravito c est suffisant et on repart en grignotant des petites choses chapardées sur les tables. L avantage d être à deux c est surtout être là quand le copain a un coup de moins bien, et ça va vite se vérifier. Sur une session ( le TDG est découpé en 5 bases de vie ) nous enchaînons 3 ascensions à la suite dont une de 2000 m et deux à plus de 3000m.Tor-4.jpg Ça fait plus de 24 heures que nous sommes partis et nous allons connaître chacun notre tour un gros coup de mou. Je suis le premier à frôler la correctionnelle! Je suis scotché dans la montée ! Plus de jus, plus de force je peine à mettre un pied devant l autre et j avance à la vitesse d un alpiniste dans les derniers mètres d un 8000! Le souffle est court et il devient même haletant comme un manque d oxygène. Vite je fais un rapide shake up : je me suis bien alimenté régulièrement pareil pour l hydratation, ce n est donc pas ça. Une piste s impose c est un premier coup de fatigue, donc pas de panique forcément il faut accepter ce fait de course et savoir se montrer patient! Au moment où ça commence à aller mieux c est Gilles qui a son tour, se retrouve englué dans la montée suivante. On se parle, on se rassure on se remonte le moral. Alors que l on trouve notre vitesse de croisière un invité insidieux, fourbe et pas marrant du tout s invite (comme trop souvent) dans les chaussures de Gilles j ai nommé : l ampoule! Au 103eme km à la base de vie de Cogne Gilles me dit qu il a un soucis d échauffement aux pieds! Il m annonce qu il va traiter ses ampoules mais que c est pas bon pour la suite: c est le choc ! Il est hors de question que cette aventure ne se termine pas à deux ! On décide de repartir ensemble mais ça ne va pas, Gilles est déçu pour lui, pour moi, pour nous. Le regard embué il m annonce sa décision : il va devoir abandonner....et c'est les larmes aux yeux qu on se serre et il m ordonne d aller chercher "cette putain de veste "de Finisher. Dans ma tête c est le bordel : je suis extrêmement déçu pour mon copain, j appréhende maintenant de devoir poursuivre l aventure seul et en même temps pour moi et aussi pour lui je me fais un devoir moral de me sortir les....pouces du gilet pour être Finisher.
Tor-1.jpgFinalement même seul, le tempo reste le même, la stratégie au ravito identique, la gestion du sommeil la même. A chaque base de vie, je retrouve mon désormais assistant-coach. Petite douche, massage des mollets et des quadriceps (essentiel selon moi) un repas chaud et un dodo. Problème je n'arrive jamais à dormir plus d une heure, donc je fais avec. Alors tant mieux car comme ça je ne perd pas trop de temps mais problème je vais tout au long de la course hypothéquer mon capital sommeil! Je vais donc compenser avec ce que j appelle "la sieste bout de table" : de temps en temps dans les gîtes, les refuges je prend une boisson chaude (soupe, thé ...) parfois un plat (pâtes, polenta) et je croise les bras sur la table j y pose ma tête et je ferme les yeux pendant 5 à 10 mn...suffisant pour repartir et repousser encore un peu plus loin l échéance.
La montagne la nuit, surtout par pleine lune, dégage une douceur romantique mais il ne faudrait pas grand chose pour que ça vire au cauchemar. Après quatre nuits "blanches" je me retrouve durant quatre longues heures à enchaîner les sommets et les cols mais sans jamais redescendre vers la civilisation! dans la nuit noire je suis seul, le chemin en balcon fait parfois 50 cm de large et à côté c est le vide. Je me mets à avoir peur ! Je suis crevé par l effort physique, j ai un manque cruel de sommeil, mes gestes ne sont plus aussi précis, mes poses de pied plus aussi naturelles et là j ai l abime à portée de bâtons....surtout ne pas paniquer ! Je décide à me parler à haute voix, à positiver et même à m engueuler quand je n assure pas un bon appui dans un passage délicat. Ça vous fera peut être doucement sourire mais sérieusement j ai pensé à la mort....et si je devais basculer dans le vide comme ça, toc , sur un mauvais geste. Non ça serait trop con!


On a tous vécu, surtout au volant un manque de sommeil, de se dire tient là faut que je m'arrête ça va pas! Et bien moi j ai voulu aller encore plus loin et ne pas m arrêter sur un parking pour pousser encore un peu plus loin la machine! sur une partie non dangereuse ( un large chemin forestier dans la plaine) j évolue en mode marche sportive, mais je me rends compte que je ne suis plus lucide, je n avance pas droit, je lutte contre le sommeil et c est abominable, cruel, j aimerai tout arrêter me coucher sur le bas côté, mais une infime partie de mon cerveau s y refuse. Il faut continuer, tenir, aller de l avant! une ultime idée lumineuse surgit alors: j ai mon téléphone et du coup de la musique ! Je ne suis plus seul, Étienne est avec moi! Je pose le portable dans ma capuche bien près des oreilles et je passe en boucle et en chantant à tue tête en pleine forêt italienne du Daho (dont Week End à Rome).Tor-2.jpg
Et puis j ai des nouveaux amis qui s invitent dans la course et qui ne me lâcheront plus, je veux parler de personnages de bande dessinée ! J en vois partout tout le temps: ce ne sont plus des arbres, des rochers, des nuages, non ce sont des personnages de BD! Mais le pire c est qu à un ravitaillement je dis très lucidement à Gilles :" t as vu tous ces personnages de dessins animés ? C est sympa ! Gilles me répond : non. C'est un arbre. J écarquille les yeux et désolé (vous ne me croirez peut être pas ) mais je ne voyais toujours pas l arbre mais bel et bien mes amis imaginaires ! ( a moins que Gilles m ait menti mais je n ose pas y croire).


Vincent-au-tor.jpgPhysiquement, enfin je veux dire musculairement tout va bien et je n en reviens d ailleurs pas! Je maltraite mon corps depuis 120 heures et il répond toujours présent. Si la douleur est présente la souffrance, elle, n est pas là. (Sauf le manque de sommeil). J arrive à Bertone, dernier ravitaillement avant l arrivée finale et je suis d une fraîcheur physique inespérée. La première partie de la descente est un peu technique ( et c est pas trop mon fort) mais je décide (enfin) de jouer et de me lâcher ....je descends à bloc et ramasse du monde! des coureurs qui descendent prudemment, d autres qui grimacent à chaque fois qu ils posent le pied par terre. Et moi je les laisse sur place, c est indécent mais tellement jouissif! Sur le plat je suis à 13 à l heure (comme mon finish de l UTMB) je déboule dans les rues chaleureuses de Courmayeur il est un peu plus de 11h du matin et les longs applaudissements du public boostent encore un peu plus. Je franchis le portique final et c est plus la vue de Gilles qui me fait monter les larmes que le reste. Des larmes qui m étaient venues parfois en course en lisant les sms d encouragement des amis ou en entendant la voix de ma chérie. Voilà c est fait. Il est 15:45 nous sommes le samedi 13 septembre 2014 et le dernier concurrent doit encore franchir la ligne d arrivée: quel mérite !!!

Vincent au tor 6

Vincent-au-tor-5.jpg

Vincent au tor 9

tdg2013-gran paradiso da entrelor foto enrico romanzi-8824

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14 septembre 2014 7 14 /09 /septembre /2014 22:11

ds CHAM0001 (68)C'est sur le véritable exploit de l'ami Vincent Hulin , Finisher du redoutable "TOR DES GEANTS" 330 km et 24000m de dénivelé positifs que s'achève cet été 2014,  où les Ultra- Trailers de notre club EPA 86 auront pris d'assaut la plupart des massifs de l'hexagone, voir au delà,  en participant aux plus grands Ultra-Trails renommés :  Voici un petit résumé de ces très grands Trails ou Ultras ! Les autres trails,  seront compilés dans le bilan "Juillet Août " à venir

 

Week-end du 12/13  Juillet  : Epreuves de l'Andora Ultra trail, 
  • Portraits EPA1Sur la Ronda del Cime, 170km et 13000m de dénivelé positif , Christophe Maree  boucle cette épreuve particulièrement éprouvante à la 104ème place  en  51h56'42" 
  • Sur l'Ultra Mitic , 120 km  , Brillante 4ème place de Nicolas Cerisier , 2ème senior et 1er Français en 18h16'04 !!!
  • Sur les 83km du Célestrail, Romuald Magis, est finisher également à la 214ème place (115ème senior) en 20h39'10 !
  • Restonica Trail en Corse :  68 km et 5000mD+ ; Sandrine Brunet  venue à bout de ce  redoutable parcours après 18h25 de course éprouvante pour son 1er Ultra!
  • Trail Aquaterra: Sur l'épreuve de 40km, Fréderic Bataille se classe 106ème et 30ème V1 en 07h08'50 !
Week-end  du 26 Juillet :
Portraits-EPA10-6000D.jpg
  • 6000D :  63km et 4000m 

Pour leur 1ère participation sur cette distance,  Christophe Lautard, après un remarquable parcours   entre dans le top 100 et se classe  96ème  S EM en 08:15:22  ,  Eric Barreau se classe  237eme en 08:36:45 - 82eme V1M et  Arno Michelot , 523em en 09:35:18 - 276eme SEM. suivis par les anciens,  Daniel  Gauchet qui arrive à la 628eme  place en 09:54:57 - 47eme V2M , suivi de Benoit Pouplin, 646 eme en 09:58:04 - 334eme SEM et  Pierre Hay , 986eme en 10:56:26 - 102eme V2M

 

 Week-end du 22 Août

 Portraits EPA UT4M

  • UT4M : 165km et  10000m de dénivelé positif

L'insatiable Cedric Dupuich, véritable guerrier est  FINISHER du 165km de l' UT4M, qui se révèle être une épreuve très éprouvante à la 123eme position en 42h20'16  !!!!!!

Pierre Hay "FINISHER" à son tour à la  162ème position en 46:14:17 !!!  Didier Maitre et Pascal Cougnon arrivent ensuite main dans la main en 184 et 185 èmes position en 48:10:01 et 48:10:03! Bravo les champions ! Vous avez  montré une fois de plus votre  détermination !

Petit regret pour notre ami  Nicolas Cerisier  qui après un départ peut être un peu rapide a été victime de problèmes digestifs et a dû jeter l'éponge, tout comme William Beaumont, victime de problèmes similaires au niveau alimentaires sur l'épreuve de 80km !

Sur 42,800km et 2514m de D+  Arno Michelot obtient une belle  37eme place en 6h25

 

Week-end du 29 Août
Portraits EPA3 UTMB
  • CCC:101km et 6100m de dénivelé positifs,

Clément Boinot  est Finisher  en 781eme  position en 23h05'11 et Fred Bataille est à son tour FINISHER" ; Classé 1162ème en 25:23:24 ! Un grand bravo à tous les deux qui pour la 1ère fois passaient la barre des 100km !!!

  • TDS : 119 km et 7250m de dénivelé positif

Si  Gilles Chiron avait prévu d'arrêter vers 65km en vue du Tor des Géants, la semaine suivante,,alors qu'il était en grande  forme , ce qu'il fit et c'était tout à fait raisonable ; Une grande malchance pour  François Meunier  qui après un combat acharné contre des problèmes digestifs qui l'empèchèrent de s'alimenter et malgré un courage à toute épreuve fut arrêté par la barrière horaire après plus de 110km parcourus pour 7 petites minutes alors qu'il ne lui restait plus que 8 petits  km à parcourir !

  • UTMB : 168km et 9600m de dénivelé positif 

"Trois FINISHERS" sur nos quatre engagés dont le  très grand exploit  de notre champion  Alain Boutet : 105ème  et 30eme VH1sur 2500 coureurs engagés en 29:50:25 après une course remarquable et une détermination hors du commun !!!!,  Brice Saintmartin pour son 1er Grand Ultra Trail  signe une magnifique réussite en bouclant l'épreuve  à la  965ème place en 42:31:27, malgré une fin de course difficile due à des problèmes de genoux Quel bonheur pour lui ! (Retrouvez son récit de course, teinté de son humour habituel  : ICI ) 

!!!  Gérard Frouin  boucle pour la 2ème fois de sa carrière cet UTMB à la 1247ème place en 44:21:37 !

Malheureusement, l'ami Jean Pierre Pouplin ,victime d es mêmes problèmes digestifs et alimentaires que François sur la TDS,  et à la limite de la barrière horaire dut se résoudre à jeter l'éponge à mi course à Courmayeur .

Week-end du 7 septembre

Portraits EPA7 Sancy-copie-2Trail du Sancy 60 km
Nicolas Cerisier, malgré de nombreuses crampes dont il ne connait pas l'origine s'est battu comme un lion et réussi à accrocher une très honorable 5ème place en 06:43:55  sur plus de 400 concurrents au départ ! Bravo Nicolas pour cette combativité ! Michael Maurin ,  obtient une belle 81ème en 08:53:41 !
Un énorme bravo à Axelle Barnas, qui pour son 2ème Grand Trail de sa carrière, entre dans la 1ère moitié du classement, mais surtout se classe 6ème féminine et 4ème Senior en 09:48:43 , après une très belle course remarquablement gèrée ! Notre ami Pierre-Henri François se classe  ensuite 334ème en 12:13:20
  • Trail du Sancy 34 km
Sam Mymoon, malgré un petit coup de mou, obtient  néanmoins une belle 106ème place en 04:39:24 , Olivier Gilardin et Laurent Guyon arrivent ensemble 295ème et 296ème en 5:28:35,
Roselyne Decelle se classe 485ème en 06:47:32 , Nathalie Gaultier se classe 505ème en 06:55:50 , Damienne Brizzi arrive 512ème en 07:14:12 Elisabeth Bataille-Palluaud se classe 520ème en 8:03:52 en compagnie de Michel Gaultier 522ème en 06:03:57 . Félicitations à toute l'équipe EPA86 où chacun à son niveau et selon le but recherché, réalise un 100% Finishers sur ces épreuves du Sancy  !!!
ET L'EXPLOIT DE CET ETE RESTERA BIEN ENTENDU LA SPLENDIDE AVENTURE DE NOTRE " REPORTER -TRAILER  " VINCENT HULIN"  FINISHER DU TOR DES GEANTS EN ITALIE :
330km et 24000m de dénivelé positif, 24 cols à plus de 2000m d'altitude en une seule étape !
Classé 132ème sur 782 engagés en 121heures et 25' !
Vincent au tor 2tdg2013-gran paradiso da entrelor foto enrico romanzi-8824
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Profil

  • Kiki 86
  • FINISHER  : Diagonale des Fous à La Réunion 2002, 2007,1010 et 2012  ou je me classe 1er V3 , 2017, 2021 et 2022 avec ma fille Céline
UTMB : 2008 et 2011 
Marathon des Sables 2010
Objectif : 2023 : Senpereko Trail - Montan'Aspe - Trail des Cathares
Date de naissance : 28/08/1952
  • FINISHER : Diagonale des Fous à La Réunion 2002, 2007,1010 et 2012 ou je me classe 1er V3 , 2017, 2021 et 2022 avec ma fille Céline UTMB : 2008 et 2011 Marathon des Sables 2010 Objectif : 2023 : Senpereko Trail - Montan'Aspe - Trail des Cathares Date de naissance : 28/08/1952

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WIDY GREGO "SPORTIF DE L'HUMANITAIRE"

Mes Entraineurs

Roger PASSARD : Professeur d'Education Physique et Responsable de l'ALERTE GRAYLOISE, qui de cancre en sport m' a propulsé en deux ans "Champion Départemental Minime de Cross" à PORT SUR SAÔNE

Jean-Pierre GORGEON : Co-équipier et Entraineur à l'ASPTT POITIERS m'a permis de réaliser :

  • 15'48"70 sur 5000m, le 14/06/1997 lors des Championnats Régionaux à NIORT (45ème Perf Nationale V1et 5ème M45)
  • 33'42"60 sur 10 000m le 31/05/1998 lors des Championnats de France Vétérans sur Piste à LYON PARILLY ( 21ème Perf Nationale V1 et 6ème M45)
  • 2h40'46" au Marathon le 12/10/1997 lors des Championnats de France de Marathon à REIMS (95èm Perf Nationale V1 et 31ème M45)

Jean-Claude FARINEAU : avec qui j'ai partagé depuis 1984, les charges, parfois lourdes de Dirigeant à l'ASPTT POITIERS, puis au PEC à partir de 1999. Grâce à ses entrainements judicieux, je n'ai jamais raté une qualification aux Championnats de France de 10 km

Jean-Paul GOMEZ :
Finaliste Olympique du 10 000m à MONTREAL en 1976 : Bien que ne m'ayant jamais entrainé m'a toujours apporté des conseils éclairés, notamment lorsqu'il entrainait  à mes côtés l'école d'Athlétisme de L'ASPTT