Nous avons souvent croisé les doigts pour que ces épreuves soient maintenues, sans jamais baisser les bras afin d'être prêts le Jour J et nos espoirs ont été récompensés. Ce 2ème gros week-end de trails collectifs EPA depuis la reprise de nos épreuves de prédilection mi juillet sera globalement signe d’une belle réussite !
TOUR DES CIRQUES : à Vieille Aure ; 120km et 7000mD+
Pierre Bourry , pour une 1ère expérience sur un Ultra Trail et particulièrement de ce format et de plus sans bâtons de Trail, s’ en sort très honorablement . Très à l’aise et en bonne position les 2/3 de la course, son final sera beaucoup plus difficile avec des quadris en feu !
Néanmoins, il s’accrochera pour terminer largement dans le 1/5ème de la course , 74ème et 44ème senior en 29:23:34 Un grand bravo et de bon augure pour la suite !
TOUR DE LA GRANDE CASSE à Pralognan La Vanoise ; 66km et 3950mD+
Une belle délégation EPA avec 6 Finishers sur 7 trailers au départ d’une épreuve vraiment très difficile et exigeante où malheureusement 1/3 des participants ne franchit pas la ligne d'arrivée, dont une bonne partie mis hors course par les barrières horaires.
Dans ce contexte , superbe course de Pierre Chansigaud , qui faisant parler ses talents de montagnard se hisse à la 43ème place (6ème M2) en 11:13:39 ! Bravo, une bonne étape avant La Diagonale des Fous en octobre !
Ensuite, belle course en duo pour moi-même et Didier Gaudefroy dont c’était la 1ère épreuve en haute montagne et qui s’en sort très honorablement. Nous franchissons donc la ligne en 13:17:14 à la 84 et 85ème place et 1er M6 pour moi (mais seul arrivant dans cette catégorie)
Arrivée ensuite du duo Patrick Léger et Stéphanie Chansigaud dont c’était également la 1ère expérience sur une épreuve de cette distance avec une très belle réussite . Ils terminent en 13:31:00 à la 90 et 91ème place dont 7ème F et 2ème M1F pour Stéphanie ! Un grand bravo à tous les deux !
Rénald Hervé, victime d’un petit coup de moins bien arrive néanmoins à le surpasser
pour se classer à la 95ème place (13ème M2) en 13:43:57 . Un bel exemple de courage !
Par contre, manque de chance pour notre ami Didier Maitre, victime de problèmes digestifs et qui malheureusement ne pourra franchir la barrière horaire du 54ème km pour quelques minutes.
ECHAPPEE BELLE : à Vizile : 149 km et 11 400 m D+ . Sans doute l’Ultra réputé comme le plus dur de France métropole
Sans doute une grande désillusion pour nos 3 représentants qui malgré une grosse préparation en vue de cette échéance ont dû jeter l’éponge. Sur l’épreuve en duo, Philippe Morin et Pascal Cougnon, après plus de 16h de course ont pris l’option de renoncer au 41ème km. N’ayant plus que 30’ d’avance sur la barrière horaire, ils ont jugé plus prudent et c’est tout à leur honneur, de renoncer à continuer dans la nuit au risque presque certain de ne pas passer la suivante .
De son côté, Pierre Hay, pourtant à l’aise jusquà une cinquantaine de km eut lui aussi des problèmes gastriques l’empéchant de s’alimenter. Manquant de carburant, il ne put passer la barrière du 60ème km .
Nos 3 compères auront sans doute l’occasion de rebondir bientôt, puisque Philippe et Pierre sont déjà engagés pour le Trail de Belle Île en mer fin septembre ainsi que la Diagonale pour Pierre, Pascal se donnant le temps de la réflexion.
RESULTATS :
TOUR DES CIRQUES :
PIERRE BOURRY : 74ème et 44ème senior en 29:23:34
TOUR DE LA GRANDE CASSE :
PIERRE CHANSIGAUD : 43ème et 6ème M2 en 11:13:39
CHRISTIAN BAIGUE : 84ème et 1er M6 en 13:17:14
DIDIER GAUDEFROY : 85ème 5ème M4 en 13:17:14
STEPHANIE CHANSIGAUD : 90 et 7ème F et 2ème M1F en 13:31:00
Après plus d’une année très compliquée avec l’annulation en série des grosses épreuves, c'était enfin le retour des grands trails ce week-end pour une quinzaine de trailers de l'EPA répartis sur plusieurs épreuves," Luchon Aneto Trail", la montée du Kao dans le Limousin, Le Higt Trail Vanoise à Val d’Isère et la PDA ( Peades d’aigua ; Course de la franchise Utmb Val d'Aran en Espagne ) Très belle réussite d’ensemble des trailers du club.
(Résultats en bas de page)
MONTEE DU KAO
Course vraiment éprouvante sur le 54km où l’on alterne de longues périodes courues et de nombreux raidillons de 150 à 200m de D+ à fort pourcentages .
Vraiment une très belle course pour toute la délégation de 7 au départ et 6 podiums à la clef dont 2 Top 10 , Pierre Bourry 4ème pour sa 1ère course longue sur 54km et Greg Gras, 10ème sur le 22km en prépa de la 6000D. Mésaventure pour Didier Gaudefroy qui avait réussi à déposer notre ami
Jonathan Vitet et qui mal orienté par un commissaire fera 3km de plus !
Sur 22km, belle prestation également de la famille Morisseau dont une belle
1ère place M4 pour Danielle
A titre personnel, sur 54km, très bonnes sensations et très à l'aise sur cette épreuve éprouvante ! Un bon résultat à mon niveau qui confirme une bonne forme à l entraînement ces derniers temps.
LUCHON ANETO TRAIL
Sur la Route 3404 ; (65km) Sur un parcours hyper technique, très belle prestation d’Alexandre Billaud qui se blesse à mi course et qui néanmoins réussi à terminer à une belle 43ème place avec un genou qui a doublé de volume ! A noter que 50% des concurrents ne terminent pas l’épreuve !
Sur le LAT Challenge, (42 +45km) très belles courses également pour Pierre Chansigaud et Patrick Léger qui ont dû enchainer 2 épreuves très éprouvantes de plus de 40km sous une grosse chaleur. Sur la 1ère étape, long faux plat de 15km avant une très longue ascension de 2000m D+ suivi d’une très longue descente en continu et bien sûr profil identique sur la 2ème étape ! Un régal pour les quadris !
HIGT TRAIL VANOISE (trail des 6 cols 47Km et 3500D+)
Olivier Duport en reprise de blessure partait à l’aventure avec l’objectif d’être Finisher, ce qu’il réussi brillamment
VAL D’ ARAN ; PEADES D’AIGUA 55 kms 3100 de D+ et 4000 de D-
Grosse mésaventure pour la délégation au complet qui a dû essuyer les plâtres d’une nouvelle organisation.De ce fait, barrières très sévères établies par les organisateurs dont c’était une première édition et élimination hors délai pour tous nos amis ! RESULTATS :
MONTEE DU KAO
Trail des Puys : 54km et 2350mD+
Pierre Bourry : 4ème et 1er Senior en 06:15:51
Christian Baigue : 26ème et 1er M6 en 07:36:29
Jonathan Vitet : 29ème et 6ème M1 en 07:54:17
Didier Gaudefroy : 34ème et 2ème M4 en 08:09:37 (avec 3km de plus !!!)
Trail des kaoliniers :22km et 800m D+
Greg Gras : 10ème et 2ème M2 en 02:06:42
Pascal Morisseau : 36ème et 3ème M4 en 02:23:43
Danielle Morisseau : 91ème et 1ère FM4 en 02:48:05
LUCHON ANETO TRAIL
La Route 3404 : 65km et 4400mD+
Alexandre Billaud : 43ème en 12h20’20’’
Challenge (42km et 2600mD+) et (45km et2800 D)
Pierre Chansigaud : 66ème et 9ème M2 en 14:43:01 (06:37:28) et (08:05:33)
Patrick Léger : 114ème et 8ème M4 en 16:15:33 (07:30:58) et (08:44:35)
HIGT TRAIL VANOISE (trail des 6 cols 47Km et 3500D+)
Encore un programme très fourni lors de ces deux premiers mois de la saison 2019 / 2020 pour un groupe trail EPA très dynamique et toujours avide de nouvelles aventures !
Afin de permettre à tous ceux qui n'ont pu suivre en direct les périples des uns et des autres dans une actualité très chargée , en voici un petit résumé en quelques lignes . Un grand bravo à tous nos vaillants Trailers et Ultras Trailers !!!
30/08 au 1/09
CCC (COURMAYEUR-CHAMPEX-CHAMONIX)101km et 6100m
Un très grand bravo à notre sympathique duo Christelle Coutand et Didier Maitre, Finishers en 26:13:54 Christelle termine 1472 et 221ème fille et Didier 1474 et 195 M
15/ 09
INFERNAL TRAIL DES VOSGES: 69km et D+2900m
Ludovic Gagner, Finisher, classé 404ème en 13:39:42
21/09
TRAIL LAUZANNE- GENEVE : 120km et 4000mD+
Bravo à Rénald Hervequi termine brillamment 72ème et 24ème M1 en 20:39:55
22/09
X TRAIL CORREZE–DORDOGNE : 103km et 4 200m de D+ . Superbe performance de Nicolas Guillout qui se classe 12ème au classement général et 8ème senior en en 14 h 24
Et une grosse pensée pour nos amis William Beaumont et Dominique Guillout qui n’ont pu boucler cette épreuve
GRAND TRAIL DES TOURS : 48km et 4 200m de D+
Très belle course d’ Éric Marcenne qui se classe à une très belle 46ème place en 6h32
Bravo également à Lucie Gauvin et Agnès Gauvin qui ont bouclé cette épreuve en Marche Nordique·
22/09
GRAND TRAIL DU SANCY : 60km et 3350mD+
2ème marche du podium M3 avec une belle performance pour Christian Baigue , 197ème sur 750 en 9h26’58’’
TRAIL DU SANCY : 33km et 2020m de D+
Bravo à Axelle Barnas 54ème F et 25ème M1 et Jérôme Michalczac 551ème (sur 1000) arrivés en Duo sur le 33km en 5h46'30
CHEMIN DE CRÊTES : 19,6km et 1170mD+
2ème marche du podium M3 également pour Daniel Gauchet avec une belle 162ème place sur 800 en 02:27:50
Lucien Sanchez réalise également une belle course : 8ème M3 et 317ème en 02 :45 :02
Et un grand bravo à Audrey Skwara, toute nouvelle adhérente qui pour sa 1ère course en montagne se classe 121ème F et 58ème S F en 03:16:53
16 au 21 /09 : GR20 EN CORSE
Félicitations à nos vaillants aventuriers Corses, Stéphanie Chansigaud, Pierre Chansigaud , Emmanuel Inguenault, Greg Gras qui ont réussi leur challenge de boucler le GR20 en 6 jours en triplant les étapes ! Un bel exploit !!!
Un grand Bravo à Patrick Leger ; Finisher en 148ème position et 11ème V2 en 11h09'38" !!!
11/10
ULTRA DU BEAUJOLAIS /110KM et 5200mD+ Cublize (Rhône)
Après une superbe remontée de bout en bout , Pierre Hay est arrivé après 110km parcourus 239ème et au pied du podium 4ème en 20:49:08 !
12/10
COURSE DES ETOILES :à Bagnères de Bigorre. 70km et 4800mD+.
Un grand bravo également à Alexandre Billaud qui a bouclé son épreuve .Classé 94ème et 27ème M1 en 12:55:48 !
20/10
TRAIL LES ETOILES DE LAPCHA : 8km
Félicitations à Margaux et Olivier Gilardin pour leur belle course au trail nocturne et très humide . Margaux termine 2ème féminine et 13ème au scratch alors qu' Olivier termine 14ème sur 98 ! Bravo à tous les deux
17au 20/10
DIAGONALE DES FOUSà La Réunion : 165km et 9600m D+ ; Grosse malchance pour notre valeureux Franck Brochain qui après
un superbe parcours sur 130km a du jeter l’éponge à 35km de l'arrivée , suite à une luxation du genou ! Une année de préparation particulièrement rigoureuse anéantie ! Quelle frustration !
GRAND RAID DES CATHARES : RAID DES HERETIQUES : 62km et 2727m D+.
Un très gros bravo à Eric Marcenne qui a réalisé un bel exploit en se classant 37ème et 12ème M1 sur 370 inscrits dont un
grand nombre de spécialistes locaux en 07h47'52
TRAIL DES COLOMBES 41km et 1300mD+
Dans la famille Marcenne, Anne n'est pas en reste ! Partie tranquillement en milieu de peloton pour une simple sortie longue et après une superbe remontée elle se classe 101ème et 9ème M1 sur 550 participants en 05h09'19
27/10
FESTIVAL DES HOSPITALIERS : 75 km et 3500MD+
Thierry Clément, après avoir parcouru cet été l'intégral du GR20 en Corse avec l'ami Gilles Chiron et quelques autres a terminé ce bel ultra trail en 12h16'
31/10 au 3 /11
ULTRA RUN RAJASTAN : 250 km et 5000m D+
Encore un superbe exploit en Ultra Trail très longue distance pour Vincent Hulin qui se classe 3ème exæquo en 57h24 et une pensée pour William Beaumont , obligé de jeter l’éponge suite à un gros coup de chaud !
SOLUKHUMBUTRAIL : 325km et 16 000 mD+ NEPAL en 15 étapes à partir du 29 septembre
Bravo à Rémi Bessemoulin qui participe actuellement à cette épreuve hors du commun comme coureur / kiné
Marche Nordique :
N’oublions pas nos amis Marcheurs Nordiques, toujours très discrets et qui sous la houlette de Gilles Chiron ont réalisé également de trés belles épopées cet été tels le GR20 en Corse et plus récemment le Tour du Mont Blanc , sans compter leur participation au tral des Gorges du Chambon (résultats ci-dessus) !
Et pendant ce temps là , le dimanche à Givray ....
Depuis le dimanche 13 octobre, je suis sur l’ile de la Réunion. Après, 3 jours de travail, le jour J du départ est arrivé. Vers 15h, je m’habille pour la course et finalise mes derniers sacs à déposer aux 3 bases de vie – Cilaos – Ilet Savannah et La Redoute. Je descends vers le lieu de départ de la navette St Denis - St Pierre, sur le bord de l’océan - arrêt Barachois. Nous sommes une centaine de trailers à attendre les bus. A 16h15 - l’heure annoncée, les bus arrivent mais ils ne s’arrêtent pas et nous font signe d’aller plus loin. Nous prenons tous nos sacs et marchons jusqu’au début de la route du littoral soit 500m plus loin – 1er couac.
Nous nous installons pour 2h00 de voyage au gré des différents coureurs à récupérer sur le trajet. Arrivé à St Pierre vers 18h30, je prends la direction du dépôt des sacs des bases de vie. Cela bouchonne, c’est un peu l’anarchie et l’organisation est un peu dépassée – 2ème couac. J’attends facilement 45mn et j’en profite pour me restaurer. Je dépose mes 3 sacs, et je récupère auprès des bénévoles un bracelet de course jaune oublié la veille lors de la remise des dossards. Je passe ensuite assez rapidement le contrôle des sacs de course et accède alors à ce grand parking de graviers d’avant départ – il est 19h30, je suis impatient d’être sur la ligne de départ. Je vais prendre un café, une compote et une banane à un stand et je tombe nez à nez avec une connaissance avec qui je jouais au foot au stade poitevin il y a 30 ans. C’est dans ce genre de situation que l’expression « le monde est petit » prend tout son sens. Je m’approche ensuite le plus près possible des barrières à 50m de la scène d’animation. Je m’installe à peu près 1h45 avant la course. Et c’est là que me revient ce que m’avait conseillé Sandrine : « Prends un carton – tu pourras ainsi t’y allonger avant le début de la course » – 3ème couac j’ai oublié le carton.
Je me pose, mets mon coupe-vent et fais une petite sieste de 30 mn. Nous sommes à 1h du départ, l’animateur commence à chauffer les spectateurs et les trailers.
A l’arrivée des élites, d’un seul homme tout le monde se lève et se presse vers les barrières. Des sacs, des lunettes, des dossards, des clés de voiture sont égarés et de multiples annonces de recherche sont passées par le speaker. 15mn avant le départ, les bénévoles forment une chaine humaine main dans la main et accompagnent les élites vers l’arche de départ. Les grilles s’ouvrent et les anonymes suivent les élites. Il est 21h55 et je me prends en photo avant le départ.
22h02 le départ de la course est donné.
D’abord au pas pendant 100m, je commence à courir. La foule est amassée tout au long du début du parcours. Les encouragements fusent, les enfants tendent leur main. Cette avenue de départ est noire de monde. Une sensation à la fois d’oppression et de liesse. C’est énorme. Et cela dure, c’est magique, je n’ai jamais vécu un truc pareil et je profite, je profite comme un môme. Un feu d’artifice est tiré et des groupes jouent de la musique sur notre passage. Je suis grisé, je souhaiterai partager ces instants, communier mon bonheur de vivre ces moments, mais je suis seul. Nous sortons de Saint Pierre au bout de 30 mn et commençons à traverser les champs de cannes à sucre. Les frontales sont allumées et une ligne de lumière s’étire dans la nuit. Nous montons toujours et le sentier se rétrécit. Nous sommes les uns derrière les autres et cela bouchonne au franchissement des multiples échelles qui se succèdent. Après 15km, je passe le 1er ravito assez rapidement. J’enchaine vers le second au 25ème km où la température a baissé de manière significative. Il fait froid, je mets mon coupe-vent et mes gants. Heureusement que l’on m’avait prévenu, je n’aurai sinon jamais pensé à les mettre dans mon sac ainsi que mon bonnet. Les nuits seront très fraiches au niveau des sommets. J’arrive au petit matin au parking Aire Nez de Bœuf 2040m – 38 km de fait. Il fait très très froid, le sol est blanc, il a gelé dans la nuit – le thermomètre est descendu à – 4°. Je prends une soupe chaude, un café et quelques fruits secs. Je descends vers Mare à Boue par des singles à travers des prairies puis arrive à un panneau indiquant Piton des Neiges.
Dans ma mémoire, je ne pensais pas y passer mais bon c’est le chemin fléché donc j’y vais. Du parcours je n’ai retenu que les bases de vie et leur kilométrage. Heureusement il est matérialisé sur mon dossard. Je suis sur une partie bitumée, je cours pendant 2 km pour rejoindre le ravito Mare à Boue. Il est un peu moins de 8h, il fait déjà chaud et j’ai faim. Je m’attarde un peu pour prendre des pâtes et du poulet massalé, je fais le plein d’eau et de coca quelques fruits et c’est reparti. L’arrêt a duré moins de 20mn. Je pars pour 8-9 km de montée dans des chemins humides et boueux à travers des rondins de bois plus ou moins gros et glissants.
Je prends l’allure d’une locale accompagnée d’un ami breton et pendant toute la montée, elle parle de son île – de sa faune, sa flore, ses coutumes et de sa gastronomie. Je bois ses paroles. Je suis captivé par ses récits
J’en oublie que je suis dans une partie montante dans la boue et qu’à tout moment je peux glisser. Je grimpe vers coteau Kerveguen 2200m. Je descends ensuite vers Mare à Joseph ; partie technique et périlleuse pour enfin arriver à Cilaos ; 1ère base de vie.
Il est à peu près 13h soit 65 km en 15h. Je récupère mon sac et me dirige vers les vestiaires du stade. Je ne fais pas l’erreur du GRP. Je me douche (à l’eau froide) et me change entièrement. Je me passe de la crème sur les pieds – pas une ampoule – je laisse une recharge de frontale et prends une deuxième lampe, je refais le plein de barres de céréales, recharge mes flasques et m’alimente un peu. Je repars. J’ai dû m’arrêter 30 à 40 mn et possède plus de 4h d’avance sur la barrière horaire. Tous les voyants sont au vert. La reprise est difficile avec la chaleur, heureusement le parcours est descendant. Je récupère le sentier Taibit après une raide montée. J’ai alors une superbe vue sur le cirque de Cilaos.
Je prends une photo et je repars.
L’ascension du Col du Taibit 2080m est compliquée avec des pourcentages importants. A mi-chemin, je m’accorde une petite pause, le temps de prendre une tisane « ascenseur », comme me l’avait conseillé Axelle. .J’arrive en haut au-dessus des nuages et m’arrête quelques instants pour contempler le spectacle d’un superbe coucher de soleil. C’est si beau, que je suis ému d’une telle vue et à la limite de pleurer. La fatigue commence à se faire sentir.
Je reprends la course et descends jusqu’à Marla. Il fait nuit, il est 19h. Je prends de la soupe, du salé et du café, je mets mon coupe-vent et mes gants et je repars. Je poursuis par l’ascension vers la Plaine des Tamarins puis le col des bœufs et m’engage ensuite vers la plaine des Merles à 1805m où je me restaure d’aliments chauds.
Le départ a été donné il y a 24h, j’ai parcouru 85km, il fait froid. J’appelle alors ma compagne pour l’informer de ma situation en course (ce sera le seul appel). Elle me dit que beaucoup de monde me suit sur le lien du Grand Raid. Cela fait du bien de l’entendre et de se sentir soutenu. Je raccroche et m’accorde une sieste de 20 mn emmitouflé dans ma couverture de survie. Je me réveille et me rappelle les conseils de Jacky « Ne t’arrête pas avant le 100ème km ». Pourquoi n’y ai-je pas pensé avant ? Je repars et regarde mon avance sur la barrière horaire +4h - c’est encore bon !
Je descends vers sentier Scout. J’ai l’impression d’être revenu à Mare à Boue – mêmes conditions boueuses sauf que cela descend. Depuis 500m, je ne vois plus de rubalises, personne devant moi, personne derrière. Je m’inquiète, je ralentis puis m’arrêtes. Ouf, je vois une lampe allumée dans ma direction - un local – il s’arrête et me demande : « ça va ? ». Je lui réponds « tout va bien, mais je ne vois plus de balisages depuis 500m ». Il me dit en créole : « t’inquiètes, il n’y a qu’un seul chemin et c’est le bon. ». Enfin, c’est ce que j’ai cru comprendre. Il ne s’arrête pas et relance. Je repars dans son sillage, j’essaie de le suivre mais son rythme est trop rapide. Je
le laisse partir et me concentre sur le chemin très glissant. . Une fois passé le lieu dit ‘’ La Plaque’’ j’arrive sur un pont de bois. Il y a 4-5 personnes devant moi qui attendent. Je ne comprends pas cet arrêt. Le passage du pont n’est en fait autorisé que pour une personne sur une distance de 20m. Je m’y engage, le pont balance. Heureusement il fait nuit, je ne vois pas si le vide dessous est important . Après une rude montée, j’arrive à Ilet à Bourse où je prends quelques fruits et fais le plein de mes flasques.
Arrêt 5mn, je repars. Je continue de descendre puis attaque un raidillon escarpé. J’arrive en haut fatigué et dans la descente vers le prochain ravito Grand Place les Bas, je recherche un endroit pour me reposer. Je m’écarte du chemin pour ne pas être gêné par les lumières des frontales et je m’installe sur un parterre de mousse (Merci Sandrine). J’ai suivi également les conseils de Jacky, je regarde ma montre j’ai parcouru 96km.Il ne fait pas froid, pas besoin de sortir la couverture de survie. Je m’allonge et m’endors rapidement. Je me réveille – mon sommeil n’a duré que 30mn mais je me sens déjà beaucoup mieux. Je repars, fringant, jusqu’à Grand Place où je m’attarde très peu de temps. A peine 5mn pour prendre des fruits et du coca. Je descends ensuite à la queue leu leu une partie périlleuse où tout dépassement est risqué voire impossible. Je me cale dans la foulée de la personne devant moi et je le suis jusqu’en bas. A l’issue mes cuisses sont en feu et je m’accorde une petite halte avant d’entamer la montée vers le prochain ravito. Les montées sont de plus en plus sèches et très pentues, pas de lacets, direct dans le dur. J’arrive en haut de cette partie et entame une descente périlleuse vers le prochain ravito. Il fait encore nuit, je me restaure en aliments chauds et prends un café. Je fais également le plein de mes flasques. Je m’assieds et entends un groupe discutant sur la suite du parcours – 5h encore pour atteindre le sommet du Maido. Je regarde ma montre et repars afin d’être là-haut vers 10h30. Je monte vers Roche Plate et j’ai bien fait dans ma préparation de suivre à la lettre les conseils de mon coach Kiki – « entraine-toi à monter des marches plus ou moins hautes. Tu vas en bouffer jusqu’à en avoir une aversion ». Pendant 1h30 je ne fais que gravir des marches de rondins et c’est interminable.. J’arrive au sommet de Roche Plate - un cimetière à ma gauche et une vue splendide.
Le soleil vient de se lever et je ne m’attarde pas car je crains la chaleur dans la montée du Maido. Je descends 2-3 km et arrive au ravito de l’école de Roche Plate. Je me restaure et fais le plein de mes flasques. J’ôte mes chaussures et me fais un soin des pieds. Impressionné, toujours aucune ampoule (un p’tit clin d’œil à Greg).
Je repars après 15mn d’arrêt vers la montée du Maido qui se dresse devant moi. Ce n’est pas possible, nous n’allons pas monter tout en haut de cette masse rocheuse ! Un concurrent me dit : « Ne regarde pas en haut cela va te plomber le moral ». Pendant plus de 2h je vais me rappeler cette phrase. Je pars prudemment vers La Brèche - début de l’ascension. Il est 7h30 et la chaleur commence à monter. Je continue, toujours plus haut, toujours plus chaud.
J’entends des encouragements au loin mais ne perçois rien. Je n’ose regarder vers le haut pour ne pas me décourager. Pas à pas, je me rapproche du sommet, mais que c’est long. Je fais une première halte et en profite pour mettre ma casquette saharienne. Je repars et continue à gravir ces rochers imposants. Je double de nombreux concurrents arrêtés sur les côtés du chemin. Merci Kiki pour tes conseils précieux.
A moitié d’ascension j’entends de mieux en mieux ces encouragements. Je ne lève pas la tête et continue de grimper. C’est alors que devant moi un local me dit : « un tang ? ». Pourquoi me propose-t-il un jus d’orange d’il y a 30 ans ! Eh non, il s’agit d’un tangue, un petit rongeur ressemblant à un hérisson à poil blanc. Il vient de traverser le chemin et s’est posté juste à côté. Non craintif, il se tient visible de tous. Je reste concentré sur mon ascension et ne prends pas le temps de sortir mon téléphone pour prendre une photo de cet animal rare. Il fait chaud, j’ai hâte d’arriver en haut. Je continue, les clameurs se font de plus en plus audibles. Je relève la tête et aperçois des points de couleur tout en haut de cette masse rocheuse qui se dresse devant moi. Cela me paraît encore très loin. J’ai l’impression de ne pas avancer. Allez continues, mais ne relève plus la tête. C’est là que les bâtons m’auraient été utiles.
Je continue à gravir ces marches naturelles qui me semblent de plus en plus hautes. Je progresse moins rapidement que je le souhaiterai mais j’avance. Je m’autorise un second stop dans une des dernières portions ombragées avant l’ascension finale. Je prends une barre énergétique et quelques fruits secs, je mets mes lunettes de soleil et je repars. Je croise de plus en plus de supporters ou de randonneurs qui descendent. C’est bon signe, le sommet est proche. Il fait chaud et je souhaite en terminer rapidement avec cette ascension. J’arrive sur un replat cela fait du bien d’avancer un peu plus vite. Les clameurs sont là toutes proches. Je relève la tête et je les vois, ils sont nombreux et ils encouragent les coureurs quels qu’ils soient.
Encore 500m à gravir - 400m continue ! – 300m tu y es presque – 200m je vois le sommet – 100m que c’est bon ces encouragements – 0 J’y suis – Yes ! Là-haut, je m’autorise un arrêt pour prendre une photo du cirque de Mafate. C’est somptueux !
Je m’attends à voir le ravitaillement au sommet mais non encore 1 à 2km et j’y suis - Maido Tête Dure. Il est 10h passé, je suis en avance sur mes prévisions. J’ai désormais 5h30 d’avance sur la barrière horaire. Je suis bien – pas de crampes, ni d’ampoules, ni de douleurs traumatisantes. Je me restaure en salé – saucisson, tuc, jambon – du coca coupé avec de l’eau. Je fais le plein de mes flasques. Il fait très chaud. Je regarde le profil du parcours – 15km de descente jusqu’à la seconde base de vie. Je reprends la marche en finissant de manger quelques fruits et un verre de coca. Le début de la descente vers ilet Savannah est une succession de montagnes russes pendant 2-3km. Un vrai casse-pattes.
J’attends avec impatience la vraie descente. Elle arrive, le chemin est propre, sableux avec des marches formées par des rondins de bois. Je reprends la course doucement. Cela fait plusieurs heures que je n’ai pas emmené une telle allure. Je suis confiant sur ma résistance physique. Si la descente est ainsi jusqu’en bas j’y suis dans 2h.
Je continue, l’allure est bonne. Je n’en fais pas plus, je reste sur un rythme de 8-9 km/h. Je traverse une partie ombragée rocheuse, je perds l’équilibre. Mon corps part en avant et par reflexe je me bloque en arrière afin d’éviter la chute. Je sens mon genou gauche se tendre et être à la limite de la rupture. Je réussis à éviter la chute et continue sur mon élan 4 ou 5 enjambées. J’ai alors une vive douleur au genou. Je marche un peu afin de voir si la douleur est moindre. La douleur est bien présente. Cela ne va pas, cela ne doit pas s’arrêter maintenant, c’est impossible après tous ces efforts consentis. Je me pose à l’écart du chemin et sors une bande d’élastoplaste.
Je me surprends, j’ai prévu dans mon sac une paire de ciseaux. Tous ces signes positifs me font du bien et me rassurent. Pas d’ampoules, pas de crampes, en avance sur mes prévisions…Ce n’est qu’une péripétie que je vais et dois gérer au mieux. Je coupe des bandes de 15-20 cm et je me strappe le genou. Je vais descendre ainsi jusqu’à la seconde base de vie. Je reprends la marche, la douleur est moins vive. Il me reste encore 10km à descendre. Et pendant ce trajet, je vais cogiter. Pourvu que cela tienne jusqu’en bas et là je me ferai soigner par des professionnels. L’arrêt définitif est à cet instant non envisageable et non envisagé. Je marche – j’évite toute reprise de course. Que c’est long 10km de descente en claudiquant. Je perçois les premières habitations ainsi que l’océan. Cette vue est accueillie avec empressement. Je m’interroge sur la suite mais mon but 1er est d’atteindre ilet Savannah. J’y suis presque et la douleur se fait de plus en plus vive. A chaque pas, elle est désormais plus que présente. Mon strapping de fortune ne fait plus l’effet escompté. Cela pue ! Mais je continue sans faire paraître mon chemin de croix aux nombreux supporters présents, qui attendent leurs amis, compagnes et compagnons respectifs.
Je suis désormais à Ilet Savannah, il est 14h30 et je vais récupérer mon 2ème sac. Je prends une douche (toujours froide), arrache mon strapping et je me change. J’arbore maintenant le second maillot sans manche de la Diagonale. Je compte à cet instant le porter jusqu’à la Redoute. Je vais à la tente des kinés et podologues pour me faire soigner. Je souffre mais je serre les dents. Deux jeunes praticiens m’auscultent et diagnostiquent une luxation du genou. Et alors, que faire maintenant ! Ils me posent un strapping mais me préviennent que c’est uniquement pour le maintenir dans l’axe. Sur la table, mes pensées se bousculent. Je repars ou pas ? Je souhaite prendre cette décision seul, pas d’appel à ma compagne ou à Kiki. Cette décision m’appartient, je la souhaite la plus réfléchie possible sans pression d’aucune sorte.
Je remets mes chaussures et essaient de trottiner jusqu’aux tentes de ravitaillement. Impossible, cela me lance au sein de la partie externe de mon genou gauche. Je réfléchis, il me reste 35 à 40 km avec quelques parties encore bien compliquées. Tout allait bien, il y a 3h ce n’est pas possible de m’arrêter là. Allez un essai en marche rapide – même douleur. Je me rappelle les paroles de JPP lors de la MaxiRace à Annecy : « Ne rend jamais ton dossard, tu le regretteras plus tard ». Je m’interroge, je regarde le profil du parcours. Prochain ravito dans 8km et 4h30 prévu pour y parvenir. Dans mon état, je me dis, je pars pour 5h de souffrance. Je veux continuer mais est-ce raisonnable ? Ne vais-je pas aggraver ma blessure ? Je suis à la Réunion, le relief n’est pas celui de Givray ou du Bois de Saint Pierre. Mes pensées se bousculent, ma tête me dit de continuer et mon corps souhaite se préserver de blessures plus graves. Je me restaure et vois plusieurs coureurs doublés repartir. Malgré la difficulté de ce raid, je me dis : « ils ont de la chance ». Je me rends à la table de chronométrage et je leur dis « je m’arrête là »…Je ne peux prononcer le mot « abandon », c’est trop dur de s’arrêter si près du but. J’en suis persuadé, j’avais tout fait bien : la longue préparation, l’alimentation, la gestion de ma course et j’y étais, oui j’y étais presque …Une personne me retire la puce de mon dossard ainsi que ma plaque d’identification attachée à mon sac. Je suis vidé. J’ai pris, j’essaye de m’en persuader encore aujourd’hui, la décision la plus sage dans un souci d’intégrité physique. Mais que c’est dur à accepter ! Que c’est dur d’être si près du Graal et d’échouer. Dossard 2319 – ma diagonale est terminée mais non aboutie. Peut-être une prochaine fois !
196ème et 2ème M3 en 9h28'58" sur 750 partants et 544 arrivants
PREAMBULE :
Photo Axelle Barnas
En repos forcé mais prévu, pour 2 ou 3 mois, çà m’est l’occasion de revenir par un petit CR sur ‘’LE GRAND TRAIL DU SANCY’’ ma dernière épreuve en catégorie V3
En effet, bien que 8ème année dans cette catégorie, je devrais me retrouver M6 (V6) au 1er novembre avec les nouveaux règlements de la FFA ….. Quel coup derrière les oreilles !!!
Quoiqu’il en soit, pour un retour sur cette épreuve où j’avais terminé 1er M3 et 56ème au scratch en 8h56 en 2012 je suis très satisfait de n’avoir perdu qu’une trentaine de minutes en 7 ans, malgré quelques soucis de santé .
Je m’étais inscrit à cette course dans le but d’obtenir
mon 2ème trail de 85 points, nécessaire pour pouvoir m’inscrire à la Diagonale en 2020. Après le trail de Guérlédan en juin qui s’était relativement bien passé, j’ai senti la forme revenir durant tout l’été. Une assez belle course au trail de Chauvigny fin août confortait cette sensation. C’est donc rassuré et confiant que je prenais la route du Mont Dore en compagnie des copains Daniel et Lulu qui participaient au 19km ! D’autres copains du club devaient également participer ; Audrey sur 19 km, Axelle et Jérôme sur 33km .
Installation à l’auberge de Jeunesse ’’Chalet Le Grand Volcan’’ où nous logeons à chaque séjour au Sancy lors de nos week-ends choc ; Repas traditionnel du samedi , ‘’ une succulente truffade’’ . Pas vraiment dietétique une veille de course , mais en étant raisonnable sur la quantité , çà passe bien !
La course :
Ayant préparé mon sac et tenue de course le soir même , je me levais dimanche à 4h00 sans aucune pression. Petit déjeuner rapide avec mon gâteau sport traditionnel et direction le Mont Dore à 4km !
Vers 5h15, je suis sur la ligne de départ . La veille aux dosssards, on nous avait annoncé très froid en altitude , rafales de vent et grosses intempéries, mais pour l’instant la météo est clémente. Je mets juste un petit coupe vent sans manches et l’imper dans le sac.
Le speacker nous confirme cette météo capricieuses et un point noir , une barrière horaire de déviation pour cause d’orages sera mise à l’intersection de la vallée de Chaudefour (47km) à 12h30 (alors que la barrière du col de la Croix St Robert (40km) est déjà à 12h30 !!! Ce qui durcit considérablement les délais !
A 5h30 , c’est parti pour 5km en côte douce , d’abord sur la route puis sur un large chemin à la sortie du Mont Dores . Dès le 2ème km , je sens que j’ai du mal à me mettre en jambes et l’on me double de tous les côtés. Je temporise, ne voulant pas partir en surrégime et suis tant bien que mal le rythme du peloton . Ensuite la pente se durcit et je me sens mieux jusqu’au 1er sommet ” aux Plaines Brulées à 1480 m d’altitude‘’. Il faut être très prudent car nous sommes sur des sentes à vaches et les appuis sont très instables. Heureusement j’ai une bonne lampe frontale !
Nous redescendons ensuite jusque à Chamalblanc 16ème km. Beaucoup de monde au ravitaillement ; je ne m’arrête pas ayant suffisamment sur moi et c’est la remontée au rocher de l’aigle avant de redescendre vers La Bourboule . Le sentier est hyper raide et nous descendons en rappel à l’aide de cordes qui se succèdent les unes après les autres ! C’est abrupte mais très sympa !
Nous entamons ensuite l’ascension du Puy Gros, 600m de D+ pour à peine 3km, c’est costaud et c’est long , mais quel panorama sur Le Mont Dore et le Sancy . Pas de problèmes particulier si ce n’est que je me sens un peu juste en montée. Redescente rapide sur ‘’Prends toi Garde ‘ où se situe le 2ème ravito et le pointage au 29ème km. Prévu à 10h30, j’y suis à 9h18, donc tout va bien . Cette fois, je refais le plein d’eau et repars avec 2 tucs et 2 morceaux de St Nectaire que je mange en marchant car nous repartons en côte.
A partir de là, je suis en circuit bien connu, car c’est un parcours que nous utilisons régulièrement lors de nos week-ends ; C’est un avantage !
Longue remontée vers le ‘’col de la Croix Morand ‘’ à 1400m
Photo prise en week-end choc
d’altitude. Le chemin est très agréable, mais je pioche toujours en montée. Je sens que depuis ma reprise au début de l’été, même si la forme est revenue, les séances de montées/descentes du mardi que j’ai évité pour préserver mon aponévrose plantaire, me manquent dans la préparation. Néanmoins je m’accroche en perdant régulièrement des places, que je regagnerai largement dans la partie finale, mais je ne le sais pas encore ! Après le col, çà
Photo prise en week-end choc
remonte au ‘’Puy de la Tache’’ à 1629m, puis au ‘’Rocher de l’angle’’ à 1729m. En connaissant le parcours, je sais à chaque fois que l’ascension repart à nouveau, mais pour ceux qui découvrent, çà casse le moral et je les entends pester !
Je réalise une belle descente jusqu’au ‘’Col de la Croix St Robert’’. C’est mon point fort et je me lâche en choisissant malgré tout mes appuis pour mon souci de pied.
Arrivé au ravitaillement j’accuse le coup, je me suis peut-être un peu trop lâché et j’ai un petit coup de mou. Au pointage 11h17 pour la barrière initiale à 12h30. Ca irait, sauf, qu il ne va pas falloir chômer pour atteindre la barrière non prévue
Axelle et Jérôme
au Puy des Crebasses ! Heureusement Axelle et Jérôme qui ont couru le 33km la veille sont là . C’est une bonne surprise ! Ils me remplissent mes flasques d’eau, je prends 2 tucs et 2 morceaux de St Nectaire. Pas le temps pour des effusions !
J’attaque la montée du ‘’Roc de Cuzeau’’ d’un bon rythme et là encore, je sais que l’on redescends un peu avant de remonter au ‘’Puy des Crebasses’’ . Grosse pression de ne pas passer et je ne peux me permettre d’échouer, je n’aurais pas mes points pour la Diago ! A cause de la météo, quelle frustration ! Finalement je passe la bifurcation avec 2’ d’avance.
Et cette vallée de Chaudefour, c’est le clou du spectacle !
Dans la vallée de Chaudefour , photo week-end choc !
Quel panorama, j’aurais eu de la peine d’en être privé. Longue descente jusqu’au fond de la vallée. J’ai des ailes et malgré la technicité je remonte quelques concurrents. En bas, il y a un point d’eau et j’en suis fort aise car mes flasques sont presque vides. Je n’ai pas le temps de m’attarder sur le paysage somptueux, d’ailleurs les premières gouttes de pluie arrivent et une remontée de 5km et 650mD+ m’attend. Je sais qu’il me faudra au moins 1h30 de montée pour arriver au Sancy
Vallée de Chaudefour ; Photo prise en week-end cho
Les premiers lacets sont difficiles avec de grosses pierres glissantes sur lesquelles il est impossible de courir. Il faut sauter de l’une à l’autre ! Ensuite cà serpente régulièrement en sous bois et je maîtrise parfaitement cette montée. En haut, en sortant du bois, çà se corse et là, il faut du mental, on aperçoit au loin, mais très loin le sommet du téléphérique du Puy de la perdrix vers le col du Fer
rand où l’on va passer. La pluie se met à tomber, le vent s’intensifie. J’ai une bonne allure et je retarde le moment de m’arrêter pour mettre ma veste imperméable, mais finalement j’y suis obligé. Heureusement car ensuite, c’est le déluge. Néanmoins j’avance toujours de mieux en mieux. Je passe au ‘’Col de la Cabane’’ avec près de 2 heures d’avance sur la barrière.
A peine le temps de reprendre un peu d’eau et je repars pour la dernière portion. Le Sancy est dans une brume totale, une vraie purée de pois! le vent et la pluie sont glacials. Nous redescendons par la piste de ski et ce n’est pas le pied. Cette piste est affreuse, plein de petits cailloux qui roulent sous les pieds. Je préfère la descente technique du Val de Cours ! Mais avec la pluie battante, pas le temps de s’apitoyer, je dévale en doublant les concurrents de la fin du 19km et beaucoup du 60km. Il est vrai que la descente c’est mon point fort et je ne m’en prive pas, je double, je double. J’en oublie mon aponévrose ! Les derniers km se courent dans un ruisseau de pluie, mais l’arrivée est proche.
Arrivé au Mont Dores, je retrouve Axelle et Jérôme qui attendent sous la pluie. Merci pour la photo d’arrivée !!!
Je rejoins ma voiture et transi de froid, j’ai du mal à me changer. Mes vêtements collent au corps et j’ai les mains gelées. Un bon thé au bar avec Maryvonne et les copains finira par me réchauffer ! Par contre, impossible d’aller prendre le repas d’après course ; Rien ne passerait ! Il faudra attendre un bon petit resto le soir !
Au final, alors que dans un 1er temps je me trouvais classé 220ème et 2ème M3, je me retrouve 197ème et toujours 2ème M3 après la réactualisation des coureurs déviés et classés à tord ! Ca ne change pas le temps 9h26’58 ‘’ mais entrer dans les 200 premiers, c’est mieux, avec en outre la satisfaction d’avoir doublé 60 concurrents en 7km !
Ca y est , j’ai mon passeport pour m’inscrire à La Diagonale des Fous 2020 avec les copains et copines de l’EPA !
Maintenant, repos jusqu’à la fin de l’année après une petite intervention par PRP pour tenter de résoudre ce problème d’aponévrose qui me gène dans la vie quotidienne depuis 18 mois et j’espère une belle année 2020 si tout rentre dans l’ordre
Photos Axelle Barnas
Je rejoins ma voiture et transi de froid, j’ai du mal à me changer. Mes vêtements collent au corps et j’ai les mains gelées. Un bon thé au bar avec Maryvonne et les copains finira par me réchauffer ! Par contre, impossible d’aller prendre le repas d’après course ; Rien ne passerait ! Il faudra attendre un bon petit resto le soir !
Au final, alors que dans un 1er temps je me trouvais classé 220ème et 2ème M3, je me retrouve 197ème et toujours 2ème M3 après la réactualisation des coureurs déviés et classés à tord ! Ca ne change pas le temps 9h26’58 ‘’ mais entrer dans les 200 premiers, c’est mieux, avec en outre la satisfaction d’avoir doublé 60 concurrents en 7km !
Ca y est , j’ai mon passeport pour m’inscrire à La Diagonale des Fous 2020 avec les copains et copines de l’EPA !
Maintenant, repos jusqu’à la fin de l’année après une petite intervention par PRP pour tenter de résoudre ce problème d’aponévrose qui me gène dans la vie quotidienne depuis 18 mois et j’espère une belle année 2020 si tout rentre dans l’ordre .
Gros et beau week-end Trail de fin d'été pour tous les amateurs de nature et de grands espaces de l'EPA !
ECHAPPEE BELLE à AIGUEBELLE , MASSIF DE BELLEDONNE
Après de longues semaines de préparation, nos amis Pierre Chansigaud, Jonathan Vitet , Philippe Morin et Franck Brochain s'attaquaient à un des Ultras les plus difficiles sur 85 et 57 km à travers le Massif de Belledonne , soit une traversée de ce massif qui se caractérise par sa haute technicité, son engagement sur des sentiers difficiles d’accès, et l’altitude à laquelle elle se déroule.
Sur 85km et 6000m D+
Superbe performance pour Pierre Chansigaud qui entre dans le top 100 en se classant 89ème en 20h10 après avoir remonté régulièrement au classement pendant toute l'épreuve .
Jonathan Vitet est Finisher 272ème à 10h10 en 27:55:58 malgré un gros souci de dos qui l'a obligé à couper sa préparation 15 jours plus tôt ! Un exemple de Gros mental indispensable pour être Finisher d'un tel Ultra .
Manque de chance pour notre ami Philippe Morin, victime d'un gros coup de chaud qui lui a provoqué de gros problèmes intestinaux et qui a dû quitter l'épreuve à mi course. Nul doute qu'il prendra rapidemment sa revanche, lui qui nous a habitué à boucler de très belles épreuves.
Sur 57km et 4000m D+
Encore une belle réussite pour Franck Brochain pour son 3ème trail de préparation en vue de la Diagonale des Fous à La réunion en octobre prochain. Il boucle lacourse 258ème en 15:19:03
TRAIL DU BELIER 42km LA CLUSAZ
Bravo à Olivier Duport ; Finisher des 42km de ce Trail du Bélier à La Clusaz . Classé 166ème en 05:26:17
TRAIL DES CHÂTEAUX à CHAUVIGNY : 22 participants de l'EPA et 7 podiums
Très bonne ambiance avec les copains de club , tant amateurs de course sur routes que trailers
Très belle épreuve pour la découverte du Trail dans le département avec 4 épreuves proposées.
A titre personnel, engagé sur le 25 km en préparation du Trail du Sancy sur 60km dans un mois, j'ai pu constater un bon retour en forme en me classant 38ème sur 237 classés et 2ème M3 . Très bonnes sensations tout le long de la course sur ce superbe parcours très vallonné où j'ai pu relancer chaque fois qu'il le fallait. Grand plaisir d'avoir partagé les 10 premiers km avec un de mes compagnons d'entraînement, Emmanuel Inguenault qui a dû lâcher un peu , puis par moments , Manu Martin également de l'EPA avec lequel je termine (à 10") par la redoutable côte du Château des aigles !
RESULTATS COMPLETS DES COPAINS DE L'EPA
8 km (132 coureurs(es) classés):
5 Stéphane BUJON 00:40:34.89 ; 2ème SE
11 Bruno LIEGE 00:45:19.47 ; 1er V2
16 Maryne GUILBOT 00:46:42.83 ; 1er ES
18 Mickael ALFRED 00:47:15.42 ; 4ème V1
20 François CHAINE 00:49:10.68 ; 5ème V1
27 Lucien SANCHEZ 00:51:02.57 ; 2ème V3
40 Claire CRAOUYEUR 00:54:09.95 ; 6ème SE
41 Xavier MARTIN 00:54:10.20 ; 14ème SE
102 Nadège ARNAULT 01:15:51.97 ; 15ème V1
12 km (302 coureurs(es) classés) :
89 Maxime ENEAU 01:17:13.95 ; 4ème CA
180 Eric MARCENNE 01:27:36.94 ; 55ème V1 (en accompagnement)
591ème et 5ème M3 en 9h28'03" sur 1250 partants (1300 inscrits) et 250 abandons !
Le contexte : Un combat et revanche sur l'adversité
Après 18 mois de galère, ponctués de 2 opérations , (non liées à la course à pied) avec arrêts nécessaires le temps de cicatrisation ; une aponévrosite plantaire tenace dès la reprise à laquelle j'ai tenté en vain de résister avant de me résoudre à un nouvel arrêt total de 5 mois, il fallait tenter une hypothétique reprise préconisée par le kiné et médecin du sport .
Reprise donc en douceur en janvier par des séries de minutes alternées en course et marche jusque fin mars en allongeant progressivement les séquences. Parallélement sorties de VTT et vélo de route pour se remettre en bonne condition physique et séances de 30 à 40 minutes chaque soir d'étirement de la voute plantaire, massage à la balle de golf..... et accessoirement séances d'ondes de choc .
Petite amélioration sensible mais il faut persévérer en allongeant les distances ! Pour celà rien de mieux
qu'un bon objectif et çà tombe bien, une 6ème Diagonale des Fous à La Réunion en 2020 me tente bien ! Problème ; 18 mois sans courses, je n'ai plus les points nécessaires et il me faut refaire mes 2 trails de qualification de 85 points pour m'inscrire en début d'année prochaine .
Pas facile à trouver , soit trop courts , soit trop long ou trop de dénivelé pour le pied encore sensible.
J'opte finalement pour les 64 km du Trail de Guérlédan et ses 2600m de D+ début juin et Trail du Sancy, 60 km et 3350m D+ en septembre.
Reprise progressive de l'entraînement trail en avril et mai avec en point d'orgue un très bon test fin mai ;
Un gros week-end choc au Sancy avec les copains de l'EPA . Soit 2 jours et demi de Rando Trail en montagne ; 80km et 5000m de D+ .
Tout se passe relativement bien et çà me rassure , je peux tenter Guérlédan en sortie longue afin de ménager ce pied ! Néanmoins il faut juste veiller aux barrières horaires et je suis conscient que c'est une épreuve très difficile et qu'il ne va pas falloir trop traîner malgré tout.
Arrivé à l'abbaye de Mont Repos à Saint-Guelven, je retrouve mon vieux compère Gérard Racinne avec qui j'ai partagé nombre d'aventures . Retrait des dossards et installation de fortune en tente de camping ! Inscrits de dernières minutes nous n'avions guère le choix et celà présentait l'avantage d'être près de la ligne de départ ! Et puis, nous avons l'habitude des situations spartiates !
La course :
5h45 , réveil , petit déjeuner rapide (gâteau sport) pliage des tentes et en route pour le départ .
Départ ; 2ème photo organisation
7h00 ; C'est le départ aux pieds de l’abbaye de Bonrepos fondée par les moines Cisterciens au 12ème siècle et aujourd'hui en ruines; Je suis prudent eT ne me laisse pas emporter . Ca monte d'emblée pendant 5km ; D'abord 1,5km de montées en lacets sur route (Ca me rappelle la Mascareigne à la Réunion) , puis 3,5km de sentiers. Au sommet le sentier passe entre des gros rochers ce qui occasionne un bouchon car on passe un par un entre ces gros blocs .
Le parcours est ensuite très accidenté, fait de succession de montées et de descentes ; De vraies montagnes russes ponctuées de grimpettes abruptes à pic où çà bouchonne à chaque fois . Sur cette première section nous courrons sur les singles d'une grande forêt très agréable . Après une douzaine de km , je me sens bien et me laisse emporter par le naturel qui revient au galop. Je pars à la chasse derrière les concurrents qui me précèdent, ce que je paye rapidement par un coup de moins bien après le ravito de "l'anse de Sordan" au 26ème km . Ce coup de mou dure une dizaine de km puis l'énergie revient.
Photo organisation
Nous avons quitté la forêt pour longer le lac, souvent sur un sentier tortueux , ponctué de roches et de racines . Soudain, le pied accroche et c'est un beau roulé boulé, heureusement sans conséquences . Vers le 34ème , gros tumulte en bord de sentier , c'est le team "Foulées de Poitiers" qui m'encourage généreusement , çà fait du bien de voir des têtes connues et çà rebooste !
Alternances de remontées sur les hauteurs et redescentes le long du lac, le paysage est magnifique. Je retrouve le groupe "Foulées" vers le ravito-pointage de "Beau-Rivage" au 44ème km ; Nouveaux encouragements nourris . Je suis passé en 5h55, soit 2 heures d'avance sur la barrière horaire ' !
Ensuite le paysage change un peu avec l'apparition de zones sèches, de landes et d'ardoises , mais toujours très techniques. Vu mon heure de passage à Beaux Rivage Je me reprends au jeu avec l envie de faire moins de 10h et je reprends du rythme .
Après le 53ème km, à "l'écluse de Bellevue" tout va bien malgré quelques courbatures, aux hanches notamment . Rien d'étonnant après une préparation relativement courte . Je sens bien le pied par moments et recherche les passages les plus souples quand c'est possible , mais rien de grave . Je songe même qu'il est maintenant possible de réaliser moins de 9h30 , mais il ne faut pas chômer !
Photo organisation
Nous repassons tout près de l'abbaye de Mont-Repos pour repartir sur une boucle de 10km ! Pour certains coureurs épuisés, c'est le piège et la tentation d'arrêter. Néanmoins les premiers km de cette boucle sont roulants et çà me donne des ailes jusqu'à ce que , à quelques km de l'arrivée , on aperçoit le village en contrebas, mais le sentier remonte . La poisse ! Je suis bien mais je crains de rater mes 9 h30 , mais je m'accroche ! Finalement le sentier redescend enfin directement sur cette arrivée que l'on croit atteindre avant de la contourner par un petite boucle de plusieurs centaines de mètres ! Très joueurs les organisateurs ! J'accélère encore et je passe cette ligne en 9h28' !
A noter une très belle organisation, un balisage excellent et une très bonne ambiance ! Un Trail à recommander si l'on est bien préparé physiquement et mentalement car très exigeant !
Félicitations à mon pote ex beau frère ; Gérard Racinne qui emporte à nouveau cette épreuve en catégorie M3 . Un vrai Champion !!!
Pour moi contre toute attente , mission accomplie , mon 1er trail de 85 point de qualification est obtenu avec la satisfaction, sans grande préparation et tout en me ménageant , de me hisser dans la 1ère partie du classement et 5ème M3 sur les 22 classés.
Comme quoi, malgré l'adversité et les problèmes physiques , il faut toujours se battre et ne rien lâcher, dans la mesure du possible bien sûr, pour toujours aller de l'avant !
Cette fin de mois d'avril aura montré la détermination des copains Trailers de l'EPA , tous Finishers d'épreuves particulièrement exigeantes, au relief souvent très technique, abrupte et escarpé.
Outre les difficultés du relief, de la capacité à gérer la longueur de courses extrêmes , il faut aussi se battre contre les barrières horaires qui peuvent anéantir des semaines de préparation . Il faut donc être performant physiquement mais aussi et surtout mentalement !
Cette réussite n'est due que par le fait de s'en être donné les moyens, par le sérieux à suivre un entraînement régulier et contraignant pour être prêt le jour J à se dépasser et repousser ses limites.
EN ARIEGE : (20 avril)
Olivier TromasTRAILS DES CITADELLES . Un grand bravo à Olivier Tromas, qui est venu à bout de ce très beau trail très exigeant de 70km et 3300m de D+ . Parti prudemment , il a mené une belle course régulière , très à l'aise surtout en 2ème partie pour se classer 164ème en 10:32:13
Emmanuel Inguenault
DANS LES CEVENNES (27 avril)
Stéphanie Chansigaud, Patrick léger et Anne Marcenne
ULTRA PAS DU DIABLE à Saint Jean du Bruel . Les inondations de la semaine auront obligé les organisateurs à détourner le circuit en rallongeant d'une douzaine de km ! Mentalement, c'est dur à avaler, surtout en début de saison ; sauf quand on est trailer à l'EPA !!! Superbe résultat d' Emmanuel Inguenault engagé à la base sur 125km et 7000m de D+ . Il se classe 134ème en 31h33'33 ! Superbe résultat !
Départ du St Guiral : Au 1er plan , Anne Marcenne et Patrick Léger !!!
SAINT GUIRAL Comme pour l'Ultra pas du Diable , Le circuit de 85km et 5500m de D+ est finalement allongé à 92km ! Anne Marcenne et Patrick Leger nous ont offert également une très belle prestation. Patrick, parti prudemment a géré de main de maitre en remontant régulièrement et se classe 98ème en 17h34'27 . Anne, malgré une chute à 25 km de l'arrivée ne se laisse pas abattre. Ayant strappés ses doigts et ne pouvant plus se servir de ses bâtons de course , elle poursuit avec détermination et se classe 135ème et 7ème V1 en 20:31:23 ! (Barrière horaire initiale pour 85km à 25heures !!!) Quelle classe et quelle leçon de courage !!!
Elle ne saura que plus tard qu'elle a une double fracture de la main et qu'elle devra se faire opérer !!!
ROC DE LA LUNE . Stéphanie Chansigaud, en se classant 7 V1F en 07:15:39 (141ème au scratch) sur les 36km et 2500m confirme le potentiel qu'elle nous a déjà montré et ses capacités de très bonne Traileuse en devenir. Nous attendons avec impatience sa montée sur des distances supérieures .
SUR L'ÎLE DE MADEIRE (27 avril)
Jonathan en plein effortMADEIRA ISLANDS ULTRA TRAIL ; Trail très compliqué par le relief abrupte et sauvage mais aussi les barrières horaires très serrées ainsi qu'un final limité à 25heures pour 85km et 4800m de dénivelé positif ! Néanmoins notre ami Jonathan Vitet, réalise une remarquable performance en se classant 222ème en 18h11'01 avec près de 7h d'avance sur l'heure limite !!! Une belle récompense pour Jonathan qui s’est vraiment donné les moyens de réussir en préparant particulièrement bien cet Ultra Trail !
EN SEINE ET MARNE (27 avril)
Ludovic GagnerGRAND TRAIL DU SONNEUR à Saint Cyr en Morins . Bravo à Ludovic Gagner qui commence à allonger les distances ; Finisher de l'épreuve de 67km et 1600mD+ en 9h36 ! Il s'était déjà classé en début de mois ; 142ème en 2:39:12 sur les 25km et 500m D+ du Trail du Crève Coeur à Nemours !!
Mais n'oublions pas les copains qui, en préparation de futurs gros trails renommés ont participé à quelques épreuves locales tout au long de ce mois d'avril ;
12 avril Trail Nocturne de Montamisé : Sur le 24 kms: Grégory Gras - 15ème - 1h55'16"; Vincent Hulin - 27ème - 2h00'46" ; William Beaumont - 2ème M2 - 2h00'47" ; Fred Lacombe - 67ème - 2h17'54".
14 avril Trail de la Fée Mélusine à Lusignan ; Sur le 13 kms: Claude Marie Magdeleine claude se classe 3ème scratch en 57'21" ; Pascal Cougnon - 102ème - 1h22'10" alors que Sur le 20 kms: Axelle Barnas - 3ème M1 - 1h58'27" ; Rénald Hervé r - 81ème - 2h0057" ; Olivier Gilardin - 116ème - 2h12'42".
Trail de l’oppidum à Béruges 21 avril : Sur le 27 kms: Hervé Rénald - 62 ème - 2h44'35" //Nauleau Alexandre - 101ème - 2h53'56" // Beaumont Christophe - 158ème - 3h14'06" // Quéreaux Jacky - 159ème - 3h14'07" // Rochard Eric - 165ème - 3h18'10
Quelques copains trailers ont également fait une petite incursion sur le bitume :
7 avril : Marathon de Lodz en Pologne Clément Mousset, avec un gros problème d'adducteurs réalise néanmoins 2h55'20" ;
Assez loin de l'objectif... mais avec le courage de ne rien lâcher malgré la douleur !!!
22 avril : Semi Marathon de Châtellerault ; Pierre Chansigaud , en sortie longue de préparation du marathon du futuroscope se classe 95ème en 1h33'29".
Quelques uns ont également participé à l'Ekiden de la Rochelle dans les équipes de l'EPA, à l'image de Clément Mousset, Eric Marcenne ou Axelle Barnas
E pendant ce temps, le dimanche ; toujours de belles sorties d'entraînement au Domaine de Givray !!!
Par un nouveau grand week-end de course ; Le Groupe Trail de l’EPA , a encore montré une beau dynamisme et une belle vitalité !
Trail ‘’ Marathon des forts du Périgord ; 43 km et 1330m de D+ : Pour l'épreuve phare du week-end ; Nos sept représentants ont réalisé une belle prestation et sont tous Finishers d’une épreuve très pluvieuse , venteuse et boueuse !
Sur 610 classés dont 89 Féminines
Crédit photo Olivier Thromas
TROMAS Olivier 164ème en 04:58:44
MARCENNE Anne 241ème et 15ème F en 05:16:57
LEGER Patrick 242ème en 05:16:57
HERVE Rénald 244ème en 05:17:48
INGUENAULT Emmanuel 290ème en 05:28:46
GILARDIN Olivier 293ème en 05:29:24
LACOMBE Fréderic 308ème en 05:32:43
Dans le val d’Oise , Trail de la Petite vadrouille à Agnetz
Ludovic Gagner se classe 122ème en 04:18:47
Semi-Marathon de la Rochelle
Eric Marcenne, qui après 3 mois d'arrêt pour blessure et une toux persistante depuis ses 2 mois de reprise réalise malgré tout 1h23'20
Autres participants de l’EPA (Source Jean-marie Gaillard)
Crédit photo Olivier Duport
Guyon laurent - 1er M2 - 1h19'37" // Compagnon julien - 77ème - 1h23'04" // Marcenne éric - 80ème - 1h23'18" // Gaillard jean marie - 173ème - 1h28'37" // Ther delphine - 714eme - 1h43'28" //Guillon jean françois - 921ème - 1h46'55" // Huron pierre - 1160ème - 1h522'06".
Le Chemin des Cloîtres à Lencloître
Sur le 35kmGras Grégory se classe 29ème - 3h26'19" et Vitet Jonathan - 35ème - 3h29'18", alors que Vincent Hulin se
Crédit photo Gregory Gras
classe 46ème en 1h43'19 sur le 16km
Autres participants de l’EPA (Source Jean-marie Gaillard)
Sur le 9.5 kms:
Carteaud richard - 3ème M1 - 42'59" // Liège bruno - 1er M2 - 45'04" // Cerclet jean charles - 31ème - 49'49" // Barbot florie anne - 1ère junior - 50'41" // Barbot valérie - 109ème - 1h03'18". Sur le 19 kms:
Renault Pierrick - 2ème scratch - 1h20'44" // Martin manu - 22ème - 1h35'25" // Hulin vincent - 46ème - 1h43'19".
Félicitations à toutes et tous pour ce beau week-end de course à pied
Et pendant ce temps là ; il en restait quelques uns pour répondre à l'invitation de "test équipements très apprècié " proposé par l'ami Pascal Cougnon ; Un petit groupe de Marcheurs Nordique sous la houlette de Gilles Chiron et de trailers avec moi même. Très bonne séance de répétitions de parcours vallonnés avec même un tour gratuit à la demande générale ! Très belle matinée d'entraînement très intensif !!!
Après les Trails locaux de mise en jambe , Trail du Miosson à Flée en janvier(Voir article ici ) et Feu au lac à Châtellerault en février (voir article ici ) qui ont vu de grosses participations des coureurs de l'EPA ; c'est parti pour les épreuves préparatoires en extérieur pour Les trailers du club en vue des grosses échéances estivales !
Trail Sud Touraine à Chambon : Sur cette épreuve de plaine qu
i ne laisse d'ailleurs absolument aucun répit ; bravo au duo Pascal Cougnon et sa coéquipière Mélissa 14ème en équipe sur les 42km du en 5h18’11".
1000D à Pissote en Vendée : Notre ami Jonathan Vitet rentre dans la 1ère moitié du classement , 147ème en 2h33’39 tandis que Greg Gras, en reprise après blessure se classe 93ème en 1h18'22'' sur le 10km !
Foulées du Baudet à Mirebeau : Sur cette course, d'ailleurs organisée par l'EPA , grosse participation des
coureurs du club sur 5 ou 10km avec comme nous l'avons déjà relaté par ailleurs une bonne dizaine de podiums ! Concernant nos amis Trailers, une mission largement accomplie sur 10km pour notre duo ! Pierre Chansigaud 5ème M1et qui réalise 39'34 malgré le vent pour son 1er 10km en compagnie de son lièvre de choc Clément Mousset. Un grand bravo à eux mais aussi bien évidemment à tous les participants de l'EPA !!!
TRAIL DU VULCAIN : Sur l'épreuve phare du week-end, voici enfin les résultats de la grosse délégation EPA à Volvic le week-end dernier ; Trailers et Marcheurs Nordiques confondus .
A noter un 100% Finishers et 2 podiums pour Bénédicte Savatier et Micheline Frison 1ere et 2 ème V3 sur le 22 km
Félicitations à nos 2 Ultra-Trailers Franck Brochain et Philippe Morin qui ont bouclé le 75km et 2874m de dénivelé positif à Volvic . Franck en 11h40'43" et Philippe en 12h29'53. Bonne préparation pour les Ultras futurs dont La Diagonale des Fous 2019 pour Franck et l'Echapée Belle pour Philippe !
Bravo également à tous nos autres vaillants compétiteurs qui ont su se surpasser sur les massifs du Puy de Dôme 73km
345ème 11h40'43'' Franck Brochain
408ème 12h29'53'' Philippe Morin
13km
73ème 1h13'12'' William Beaumont
429ème 2h09'32'' DERVAUX Karine
La saison 2019 semble bien lancée pour un Groupe Trail très motivé avec de nombreux objectifs au programme ! A suivre très prochainement quelques participants sur les semi marathons d'Orvault(10 mars) et de la Rochelle (17 mars) et sur le Trail "Marathon des Forts en Périgord le 17 mars !
FINISHER : Diagonale des Fous à La Réunion 2002, 2007,1010 et 2012 ou je me classe 1er V3 , 2017, 2021 et 2022 avec ma fille Céline
UTMB : 2008 et 2011
Marathon des Sables 2010
Objectif : 2023 : Senpereko Trail - Montan'Aspe - Trail des Cathares
Date de naissance : 28/08/1952
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Mes Entraineurs
Roger PASSARD:Professeur d'Education Physique et Responsable de l'ALERTE GRAYLOISE, qui de cancre en sport m' a propulsé
en deux ans "Champion Départemental Minime de Cross" à PORT SUR SAÔNE
Jean-Pierre GORGEON :Co-équipier et Entraineur à l'ASPTT
POITIERS m'a permis de réaliser :
15'48"70 sur 5000m, le 14/06/1997 lors des Championnats Régionaux à NIORT (45ème Perf Nationale V1et
5ème M45)
33'42"60 sur 10 000m le 31/05/1998 lors des Championnats de France Vétérans sur Piste à LYON PARILLY
( 21ème Perf Nationale V1 et 6ème M45)
2h40'46" au Marathon le 12/10/1997 lors des Championnats de France de Marathon à REIMS (95èm Perf
Nationale V1 et 31ème M45)
Jean-Claude
FARINEAU:avec qui j'ai partagé depuis 1984, les charges, parfois lourdes de Dirigeant
à l'ASPTT POITIERS, puis au PEC à partir de 1999. Grâce à ses entrainements judicieux, je n'ai jamais raté une qualification aux Championnats de France de 10
km Jean-Paul GOMEZ :Finaliste Olympique du 10 000m à MONTREAL en 1976 : Bien que ne m'ayant jamais
entrainé m'a toujours apporté des conseils éclairés, notamment lorsqu'il entrainait à mes côtés l'école d'Athlétisme de L'ASPTT