Grand Trail de Stevenson 2013
11 Juillet
Après un voyage longuet, dès le départ on est coincés dans les bouchons à Saint Julien l’Ars, puis derrière un convoi exceptionnel et enfin le voilà, le tracteur !!!, on ne va pas y arriver !!
Ah, le Puy en Velay, départ du chemin du Stevenson : on approche enfin !! Mais traverser le Puy en voiture à 16h30, une horreur ! Nous perdons encore 30 minutes…
Les dossards sont distribués jusqu’à 18heures…je l’aurais pas !!!...Le stress monte !
17h00 : Arrivée au Monastier sur Gazeille , enfin on y est !!
Remise du dossard sans attente, dans le calme, dossier complet, tout baigne !
Le premier coureur rencontré est un Poitevin que je ne connaissais pas encore, du Tri de Poitiers ! (Gaël Boury)
Dossard 71 ! Ça y est je l’ai, il va falloir y aller !!
On retourne à notre voiture, qui sera notre hôtel pour 4 nuits, et on s’installe…
On gonfle le matelas…t’as la pompe ? Ah ? Non !!
Entre trailers on va bien trouver, les autres coureurs s’installent dans le gymnase…et ouf ! On nous prête une pompe !
Matelas gonflé, le lit est prêt !
Je prépare mon sac pour demain, tout est prêt, j’ai tout !!
Parés pour une petite nuit, lever programmé à 5h30.
Première journée : 12 juillet 2013
Je récupère mon sac après m’être habillé, et là horreur, il est trempé, et ma poche à eau vide !!
Je sors la poche du sac, et là, catastrophe, ma poche à eau « oxystis » est fendue et fuit ++
J’ai tout emmené en double, SAUF une poche à eau !
Je pars déjeuner contrarié (c’est peu dire !), cherchant une solution pour prendre le départ…
Une bonne âme bénévole à qui je confie ma contrariété, me propose sa poche à eau car elle ne court pas ! MERCI ! Je suis sauvé, je vais pouvoir prendre le départ !
7h00 :
RDV Esplanade Stevenson, Fred nous donne les consignes du jour ! Et c’est parti pour l’aventure !
Départ à 7h00
Physiquement, je me sens en forme, je teste mon nouveau cadeau, ma chérie m’a offert un petit appareil photo-caméra, je joue avec, avant le départ !
Départ pour 54 km, il va faire chaud, soulagé d’avoir pris le départ, je me pose mille questions sur ma gestion de course, dois-je partir ?, rester derrière ?, je reste prudent, écoute l’organisateur qui nous conseille d’être sages et rejoint rapidement un groupe de milieu peloton !
Paysages bucoliques et ruraux pour le départ avec brume dans la vallée. ..
Première partie de l’étape tranquille, on monte doucement sur les contreforts de Haute Loire.
Puis arrivée et visite du château intégrée au parcours !
Descente du château d’Arlenpdes, et là mon groupe en suit un autre de 7-8 en point de mire, erreur ! N
on point fatale, mais tout de même!, après quelques kilomètres le groupe au loin reviens vers nous !!On ne peut que constater qu’effectivement nous suivons bien un balisage blanc et rouge de GR, mais nous n’avons pas vu de rubalise depuis un bon moment, nous ne sommes pas sur le bon GR ! On a raté la flèche ! Bilan : 6 km de plus !
Ce détail, nous rapproche dangereusement de la barrière horaire, et nous oblige à « cravacher » sur la suite pour rattraper le retard.
La chaleur est là, le dénivelé se fait de plus en plus présent, apparition des premiers écœurements digestifs (qui vont me poursuivre toute la course), mais début d’une cohésion dans le groupe des égarés, qui se poursuivra jusqu’à la fin de l’épreuve.
Petite hypoglycémie à gérer en fin d’étape, mais gérée. Et c’est l’arrivée !
J1 fait !! 60 km au compteur ! ça commence bien !
Ravitaillé, rafraîchi, massé !
Une bonne nuit et ça repart !
Deuxième journée ; départ 8h30
En forme, petite étape qui rassure toute le monde, esprit récréation dans le peloton !
Parcours forestier, montagneux, cheminements sur des crêtes avec belles vues.
Arrivée, malgré la petite surprise du chef, 3 km supplémentaires annoncés au ravitaillement ! En fait petit incident un balisage bis malveillant a été mis en place à 5 km de l’arrivée pour égarer les coureurs…
Donc, 37 km au lieu de 34 !!
60+ 37= 97, mais quand on aime on ne compte pas !! (N’est-ce pas Kiki ?!)
Bilan de cette 2ème journée, content, repos, massage, amorce de solution pour mes problèmes digestifs, revenir aux basiques et passer aux sandwichs de jambon cru !et bien sûr la bière !! (34 °c à l’arrivée)
Fin d’après-midi, transfert vers le Mont Lozère pour une petite nuit avant le départ de la grande étape… L’orage gronde, mais tombera dans une autre vallée !
Petite pause au bar du refuge avec le groupe des égarés, dégustation de bière locale, repas, et au lit à 20h00, le réveil est programmé à 2h30 !!
14 Juillet : Grande étape : Départ à 4h00…
Nuit courte, mais bonne, pas si stressé que ça !!
Pas de douleurs, je me sens prêt et bien !, plutôt excité !
Et enfin ma super lampe frontale Petzl nao fonctionne !! (et oui Cédric !)
Départ en farandole, à la queue leu leu, à l’assaut du Mont Finiels accompagné de mes deux Lillois !
On escalade le Mont Finiels à bonne allure, 7 km/h en haut à ma grande surprise !, je suis bien, la journée devrait être bonne (elle le fût !).
Lever de soleil splendide, brume dans la vallée, plein les yeux, seuls dans nos montagnes !
Les kilomètres passent, on change de départements, toujours en forme.
Arrivée au premier ravitaillement à la gare de Cassagnas (24eme Km)
En pleine forme, j’ai de bonnes jambes pas de douleurs, je me sens prêt à escalader les montagnes, mon compagnon d’aventure Greg, commence à donner des signes de souffrance…Je le motive !
Ma chérie est toujours là à me soutenir, me mitrailler et me ravitailler !
Je gère étape par étape, ravitaillement après ravitaillement, après Saint Germain de Calberte, mon copain Greg a lâché…
Je poursuis seul et débute une remontée, enfin, je me lâche, je peux le faire, je donne tout ce que j’ai !! (38 ème km)
La montagne est sèche, il n’y a plus d’arbres .Il fait de plus en plus chaud, on arrive dans le Gard !
On court sur des crêtes, dans la rocaille, sans chemins tracés.
Je continue à remonter le peloton, rencontre un autre compagnon de route à qui j’offre une bière (c’est le 14 juillet et les manèges carrés sont partout) grâce à ma chérie encore présente sur le parcours !!! 
Nous poursuivons notre route nous soutenant mutuellement…
Le briefing nous avait mis en garde dans cette portion avec l’ascension du col de la Pierre, nous y voilà !
Et là, je paye mon enthousiasme des premiers 60 km !!!
La bonne nouvelle il n’en reste plus que 16km, c’est ce que je me répète !!
Escalade du Col de la Pierre en plein soleil, interminable (4 km à 37°c), un supplice, pic de vitesse à 3 km/h !!
Je suis mort !!, 2ème hypo, sévère, vomisements et tout et tout , je passe les détails !!
Enfin , une petite descente dans une chataigneraie à l’ombre, et là un ravitaillement non prévu !
Garde ton calme Poum…Que faire ?, tu dois finir, tu peux y arriver !...
Je me met en mode « hyper-éco »
1) Je bois doucement en petite quantité
2) J’intercale quelques morceaux jambon, saucisson ou cacahuete
3) Je re-vomis…
4) Je re-bois
5) Je re-mange
6) Je continue à marcher
7) …ça tient !!
Je descend et tombe sur 2 coureurs auxquels je m’accroche, il reste 4 Km de descente… sur un chemin , à l’ombre , enfin !!
Un virage et j’aperçois Saint Jean du gard sous les arbres…
Au Garmin, plus que 2 Km !
Le bonheur !
Je l’ai fait !!!, je vais y arriver !!
Je l’ai fait !!! 76 Km !!!
J’arrive 2 minutes 30 avant la barrière horaire !!!
J’ai tout donné ! je ne peux faire un pas de plus, je rêve d’un coca glacé, j’ouvre les yeux …
Ma chérie apparait avec un verre rempli de glaçons et de coca !!!
Une belle aventure se termine, qui m’aura encore appris plein de choses, et rempli de confiance pour de futures aventures.
Voilà une saison qui se termine sur une belle note !
L’occitane et le GTS à 6 semaines d’intervalle, je suis content de moi !!! Restons humble !
Une très grosse pensée à tous mes copains du PEC auprès desquels j’ai beaucoup appris, à qui j’ai pensé dans les moments durs, ainsi qu’à mes compagnons d’entrainement de mon Club de Lencloître JC !.
A toi Kiki qui m’a donné confiance en ma capacité à me surpasser dans des Ultras.
Mais, t’as raison Alain, faudrait que j’aille plus vite, ce serait moins long !!! Je vais y travailler !
Et bien sûr, merci à tous pour vos messages d’encouragement, avant, pendant, et après !!!
Maintenant, récup et vacances !!!
PS : bientôt les résultats en ligne ! à paraître !!
Poum
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EPREUVES : 
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GIVRAY
ENTRAINEMENTS :
Dimanche 30 juin : 1ère étape : 
Lundi 1er Juillet : 2ème étape :
nous profitons de cette scène champêtre avec grand plaisir. Après 45' d'arrêt, c'est ce que nous nous accorderons chaque jour pour la pause repas, Claude donne le signal du départ pour la montée au col de Bentarte. Après une dizaine de minutes de grimpette, étant repassés au dessus de la brume, nous quittons les coupe-vents. Il fait chaud et le file s'étire, Nicolas, Gilles et Claude en tête. Le scénario est maintenant bien règlé , le trio prend la tête, puis Claude se laisse couler vers l'arrière pour signaler les intersections à risque et remonte ensuite allègrement la file. A chaque sommet, Nicolas redescend, "ventre à terre" jusqu' au serre-file, encourageant les uns ou les autres et remonte ensuite. La plupart d'entre nous prend alternativement le rôle de serre-file pour aider mentalement ceux qui grimpent un peu moins vite et surtout ne perdre personne. Après le col, nous empruntons le chemin de Saint-Jacques de Compostel sur 5 km. L'ambiance environnante change ! Nous ne sommes plus seuls avec les troupeaux croisés ici ou là et nous remontons progressivement des petits groupe de pélerins jusqu'au col d'Ibaniéta. Nous enchaînons ensuite avec le sommet de la Redoute de Lindus ; (Ces redoutes étaient des petits postes militaires installés à l'époque des guerres avec les espagols)
Mardi 2 Juillet : 3ème étape : Les Aldudes à Saint Etienne de Baigorry 47,310km parcourus et 2626m D+
Nicolas, Gilles et Claude part en tête ; Je suis à petite distance avec Cédric et Vincent. Le souffle court, nous évitons de regarder en haut ! Nous arriverons au sommet l'un derrière l'autre dans cet ordre ; Ce qui sera souvent ainsi, mais dans le désordre, une petite bourre amicale qui nous motive, et qui permet selon la forme du moment à l'un ou l'autre de tirer les copains. De temps à autre Pascal se mêle à la bagarre et c'est bien sympa ! Alain, qui aurait pu sans souci se mêler au trio des costauds de tête, mais qui ménage une cheville fragilisée depuis l'Occitane, ferme la marche. Nous ne sommes pas encore au sommet que Nicolas est déjà redescendu au devant des derniers ! la classe !
L'après midi, les organismes seront soumis à rude épreuve pour la très longue montée en pentes successives jusqu'au Pic d'Hatzea (1315m) Aucun point d'eau sur le sentier, il faut vraiment gérer son hydratation. Un petit ruisselet ou stagne quelques flaques nous permet néanmoins d'humidifier les casquettes ! C'est mieux que rien !
Mercredi 3 Juillet : 4ème étape : Saint Etienne de Baigorry au Gîte d' Issary
Tout d’abord je voudrais souligner le travail de Claude Escots, notre accompagnateur, qui a réussi à trouver un plan B à notre reconnaissance du grand raid des Pyrénées de façon improvisée.
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